Femmes au foyer: Remboursez vos études!
Publié le 3 Avril 2006
Certains néerlandais ne sont jamais à court d'idées funestes. Ainsi Sharon Dijksma, une parlementaire travailliste, a demandé que les femmes au foyer soient sanctionnées parcequ'elle ne travaillent pas.
En témoigne le Brussels Journal: “A highly-educated woman who chooses to stay at home and not to work – that is destruction of capital [...] If you receive the benefit of an expensive education at society’s expense, you should not be allowed to throw away that knowledge unpunished.”
En français, cela donne: "Une femme bénéficiant d'une éducation élevée qui choisit de rester à la maison au lieu de travailler - c'est une destruction de capital. [...] Si vous bénéficiez d'une éducation coûteuse aux frais de la société, vous ne devriez pas avoir le droit de jeter à la poubelle ce savoir sans être punie."
On n'a pas idée d'aller aussi loin dans l'idiotie. Faut-il lui rappeler que le seul capital qui vaille sont nos chères têtes blondes, qu'elles sont le seul avenir possible d'une société et que les éduquer est beaucoup plus profitable à la société que n'importe quel boulot dans une entreprise? Pour reprendre une citation éculée de prépa, "Il n'est de richesses que d'hommes" Jean Bodin.
Cependant, il s'avère que les choses sont un petit peu plus complexes. A sa décharge, le parti milite pour des prêts étudiants dont les remboursements seraient étalés sur 25 ans et calculés à hauteur du revenu. D'où le problème pour des personnes qui n'auraient plus de salaires. Elle a reconnu avoir fait une erreur, puisque sa proposition semble s'adresser également aux hommes.
Mais il est également de notoriété publique qu'elle a toujours cherché à augmenter le nombre de femmes au travail.
Reste que l'on ne peut s'empêcher de voir dans cette proposition une tentative supplémentaire pour instrumentaliser l'individu au profit de la collectivité. L'échec du communisme n'a toujours pas calmé certains. On voit ici jusqu'à quels extrêmes, le féminisme peut nous mener...
En témoigne le Brussels Journal: “A highly-educated woman who chooses to stay at home and not to work – that is destruction of capital [...] If you receive the benefit of an expensive education at society’s expense, you should not be allowed to throw away that knowledge unpunished.”
En français, cela donne: "Une femme bénéficiant d'une éducation élevée qui choisit de rester à la maison au lieu de travailler - c'est une destruction de capital. [...] Si vous bénéficiez d'une éducation coûteuse aux frais de la société, vous ne devriez pas avoir le droit de jeter à la poubelle ce savoir sans être punie."
On n'a pas idée d'aller aussi loin dans l'idiotie. Faut-il lui rappeler que le seul capital qui vaille sont nos chères têtes blondes, qu'elles sont le seul avenir possible d'une société et que les éduquer est beaucoup plus profitable à la société que n'importe quel boulot dans une entreprise? Pour reprendre une citation éculée de prépa, "Il n'est de richesses que d'hommes" Jean Bodin.
Cependant, il s'avère que les choses sont un petit peu plus complexes. A sa décharge, le parti milite pour des prêts étudiants dont les remboursements seraient étalés sur 25 ans et calculés à hauteur du revenu. D'où le problème pour des personnes qui n'auraient plus de salaires. Elle a reconnu avoir fait une erreur, puisque sa proposition semble s'adresser également aux hommes.
Mais il est également de notoriété publique qu'elle a toujours cherché à augmenter le nombre de femmes au travail.
Reste que l'on ne peut s'empêcher de voir dans cette proposition une tentative supplémentaire pour instrumentaliser l'individu au profit de la collectivité. L'échec du communisme n'a toujours pas calmé certains. On voit ici jusqu'à quels extrêmes, le féminisme peut nous mener...