L'efficacité du combat pro-vie.
Publié le 25 Mai 2007
On m'a souvent dit, et répété, que le militantisme pro-vie ne servait à rien.
Qu'il ne servait à rien de diffuser des vidéos choquantes, alors qu'elles ne font que décrire la réalité.
Qu'il ne servait à rien de manifester afin de faire entendre clairement, et fermement notre opposition.
D'autant, qu'à ce petit jeu, les catholiques eux-mêmes n'étaient pas les derniers à conseiller aux militants pro-vie de baisser la tête, et de la mettre en veilleuse. Je conçois parfaitement que tous les catholiques ne veuillent et ne peuvent militer, mais qu'ils ne découragent pas ceux qui souhaiteraient jouer ce rôle.
Toujours est-il qu'il semblerait que ces bonnes âmes aient tort, si l'on en juge par une affaire récente. En effet, la jeune irlandaise qui souhaitait obtenir le droit d'avorter en Grande Bretagne, celui-ci étant interdit en Irlande, a CHANGE D'AVIS. Et qu'est ce qui a provoqué son revirement ?
Je vous le donne en mille. Les sites pro-life. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer la
dépêche:
Comme quoi, le fait de choquer, de heurter, de montrer ce qu'est l'avortement dans sa dure réalité, FONCTIONNE ! Et j'ai du mal à imaginer que ces sites puissent
provoquer un avortement chez quelqu'un qui n'était pas déjà convaincu au préalable.
A l'instar des campagnes pour la prévention routière ou contre le tabagisme, les images choquantes sont donc efficaces dans la prévention. Si ça l'est pour quelqu'un d'aussi médiatisée que cette petite irlandaise, qui a certainement du être secondée par les plannings familiaux anglo-saxons, c'est que cela doit certainement fonctionner pour beaucoup d'autres.
Et si cela ne permet de sauver qu'un seul bébé, ce combat, via les sites pro-vie, via les manifestations, via les actions de toute sorte, vaut la peine d'être mené et doit être poursuivi.
Via E-Deo, Jeanne Smiths et Daoudal.
[Correctif: J'avais trop envie d'y croire, je me suis planté. Cette jeune fille a effectivement avorté. Cela n'enlève rien à l'idée qu'il faille continuer le débat, mais on ne pourra pas utiliser cet argument. Toujours est-il qu'elle ne pouvait pas dire qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait.]
Qu'il ne servait à rien de diffuser des vidéos choquantes, alors qu'elles ne font que décrire la réalité.
Qu'il ne servait à rien de manifester afin de faire entendre clairement, et fermement notre opposition.
D'autant, qu'à ce petit jeu, les catholiques eux-mêmes n'étaient pas les derniers à conseiller aux militants pro-vie de baisser la tête, et de la mettre en veilleuse. Je conçois parfaitement que tous les catholiques ne veuillent et ne peuvent militer, mais qu'ils ne découragent pas ceux qui souhaiteraient jouer ce rôle.
Toujours est-il qu'il semblerait que ces bonnes âmes aient tort, si l'on en juge par une affaire récente. En effet, la jeune irlandaise qui souhaitait obtenir le droit d'avorter en Grande Bretagne, celui-ci étant interdit en Irlande, a CHANGE D'AVIS. Et qu'est ce qui a provoqué son revirement ?
The news media emphasized repeatedly that an anencephalic child can live only a short time outside the womb. Miss D has responded, “I think most people think that I must be very silly and that this baby is not much. But this baby means the world to me.”
Miss D credits pro-life websites for her change of heart. “There were pictures of babies who had been aborted,” she said. “I didn’t want that, my baby deserved to live, it deserved more than that.”
When a test showed that her child suffered anencephaly, a condition in which the brain does not fully develop, Miss D had resolved to abort.
A l'instar des campagnes pour la prévention routière ou contre le tabagisme, les images choquantes sont donc efficaces dans la prévention. Si ça l'est pour quelqu'un d'aussi médiatisée que cette petite irlandaise, qui a certainement du être secondée par les plannings familiaux anglo-saxons, c'est que cela doit certainement fonctionner pour beaucoup d'autres.
Et si cela ne permet de sauver qu'un seul bébé, ce combat, via les sites pro-vie, via les manifestations, via les actions de toute sorte, vaut la peine d'être mené et doit être poursuivi.
Via E-Deo, Jeanne Smiths et Daoudal.
[Correctif: J'avais trop envie d'y croire, je me suis planté. Cette jeune fille a effectivement avorté. Cela n'enlève rien à l'idée qu'il faille continuer le débat, mais on ne pourra pas utiliser cet argument. Toujours est-il qu'elle ne pouvait pas dire qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait.]