1 an !
Publié le 7 Juillet 2008
Le Motu Proprio a un an.
La Croix en tire un bilan tout à fait particulier, via Nicolas Séneze dont on sait qu'il ne déborde pas d'amitié envers les traditionnalistes.
5 ou 6 personnes par paroisse ? Je peux témoigner qu'on en trouve au minimum 5 fois plus, malgré ce peuvent en dire nos pasteurs. Alors qu'il y a plus d'un millier de fidèles dans les paroisses dites "Ecclesia Dei" et que Paris est l'endroit où le besoin de messe se fait le plus durement sentir, avec les Yvelines, il n'y aurait que 5 à 6 personnes intéressées par paroisse? Je me marre...
D'accord. Donc les tradis ont le droit d'avoir des messes, sauf quand ils s'organisent pour en avoir, c'est ça qu'il faut comprendre ? Quel est le problème avec Paix Liturgique, dont le travail, admirable, est justement de rallier ceux qui souhaitent obtenir une messe dans la forme extraordinaire, non de s'opposer aux évêques.
Davantage faute de demandes ? Alors que bien des fidèles, de toute la France, ayant approché leur pasteur pour tâter le terrain, se sont faits rabrouer en s'entendant dire qu'il était hors de question d'avoir une forme extra-ordinaire dans leur paroisse, décourageant toute demande officielle ? D'autant que Vendôme n'est pas un cas isolé. Le lieu de culte accordé pour le rit tridentin est à 15 km du centre-ville, et le créneau horaire pour la messe est impraticable pour les familles. On a beau jeu de dire ensuite qu'il n'y a personne pour y assister. Quand on voit l'accueil qui est leur reservé, on comprend mieux.
Cela dit, les choses changent. Peu à peu, mais elles changent. Malgré les batons dans les roues sans fin de certains prêtres et d'une bonne majorité des évêques, les traditionnalistes ont obtenu quelques messes, comme l'a prouvé la messe dite à Notre-Dame de Paris, le 17 Juin dernier au soir, qui a réuni au bas mot, un millier de fidèles dans la cathédrale. Messe dont on ne commentera pas le sermon, par charité chrétienne...
Rien de très étonnant donc, il était évident que le Motu Proprio ne se mettrait pas en place facilement. Il faut donc continuer à demander, via Paix Liturgique ou pas, continuer à faire pression, on finira bien par obtenir de plus en plus de messes.
D'ailleurs, il est fortement possible, à voir la manière dont se prépare le voyage du pape en France, que les choses changent plus rapidement que ne le souhaiteraient nos chers évêques français...
PS : A lire, la réponse de Paix Liturgique, qui va sensiblement dans le même sens que le mien.
La Croix en tire un bilan tout à fait particulier, via Nicolas Séneze dont on sait qu'il ne déborde pas d'amitié envers les traditionnalistes.
À Paris, les six lieux où la messe dominicale est ainsi célébrée « à l’ancienne » ne rassemblent pas plus d’un millier de fidèles. « On dénombre en général cinq ou six personnes par paroisse qui
demandent une célébration selon la forme extraordinaire, explique Mgr Patrick Chauvet, vicaire général, chargé de ce dossier par le cardinal André Vingt-Trois. Du coup, nous les rassemblons par
arrondissement. »
5 ou 6 personnes par paroisse ? Je peux témoigner qu'on en trouve au minimum 5 fois plus, malgré ce peuvent en dire nos pasteurs. Alors qu'il y a plus d'un millier de fidèles dans les paroisses dites "Ecclesia Dei" et que Paris est l'endroit où le besoin de messe se fait le plus durement sentir, avec les Yvelines, il n'y aurait que 5 à 6 personnes intéressées par paroisse? Je me marre...
Selon lui, les curés accueillent avec bienveillance les demandes, du moment qu’elles ne soient pas instrumentalisées par des groupes qui, à l’instar de La Paix liturgique, tentent de fédérer
l’opposition aux évêques sur ce sujet.
D'accord. Donc les tradis ont le droit d'avoir des messes, sauf quand ils s'organisent pour en avoir, c'est ça qu'il faut comprendre ? Quel est le problème avec Paix Liturgique, dont le travail, admirable, est justement de rallier ceux qui souhaitent obtenir une messe dans la forme extraordinaire, non de s'opposer aux évêques.
Et c’est davantage faute de demandes que par mauvaise volonté. Ainsi, à Blois, Mgr Maurice de Germiny constatait en septembre dernier qu’« il n’existe pas dans le diocèse de groupe stable de
fidèles désireux de reprendre l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 ». Depuis, une « demande courtoise de mise en œuvre » du motu proprio a été adressée pour Vendôme, et
l’évêque cherche « un prêtre “ad hoc” » dans son diocèse, plutôt que de faire appel à un institut relevant de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Davantage faute de demandes ? Alors que bien des fidèles, de toute la France, ayant approché leur pasteur pour tâter le terrain, se sont faits rabrouer en s'entendant dire qu'il était hors de question d'avoir une forme extra-ordinaire dans leur paroisse, décourageant toute demande officielle ? D'autant que Vendôme n'est pas un cas isolé. Le lieu de culte accordé pour le rit tridentin est à 15 km du centre-ville, et le créneau horaire pour la messe est impraticable pour les familles. On a beau jeu de dire ensuite qu'il n'y a personne pour y assister. Quand on voit l'accueil qui est leur reservé, on comprend mieux.
Cela dit, les choses changent. Peu à peu, mais elles changent. Malgré les batons dans les roues sans fin de certains prêtres et d'une bonne majorité des évêques, les traditionnalistes ont obtenu quelques messes, comme l'a prouvé la messe dite à Notre-Dame de Paris, le 17 Juin dernier au soir, qui a réuni au bas mot, un millier de fidèles dans la cathédrale. Messe dont on ne commentera pas le sermon, par charité chrétienne...
Rien de très étonnant donc, il était évident que le Motu Proprio ne se mettrait pas en place facilement. Il faut donc continuer à demander, via Paix Liturgique ou pas, continuer à faire pression, on finira bien par obtenir de plus en plus de messes.
D'ailleurs, il est fortement possible, à voir la manière dont se prépare le voyage du pape en France, que les choses changent plus rapidement que ne le souhaiteraient nos chers évêques français...
PS : A lire, la réponse de Paix Liturgique, qui va sensiblement dans le même sens que le mien.