Quelques conseils pour l'année boursière

Publié le 3 Janvier 2008

En ces temps agités de tempête boursière, il est bon de se rappeler quelques principes sains dans la gestion de ses finances. Pour cela, laissons la parole au maitre, le milliardaire Warren Buffett, qui fit fortune avec des stratégies aussi risquées qu'acheter des actions de Coca-Cola, d'American Express, et qui les conserva pendant plusieurs dizaines d'années (il a bénéficié ainsi de la croissance des Trente Glorieuses). Ce n'est que du bon sens, mais justement le bon sens est ce qu'il y a de plus difficile à appliquer quand les marchés basculent.

Via mon blog financier favori.


«"Si une compagnie réussit, le cours de son action finira par suivre."  »

« Vous n'avez pas raison parce que d'autres sont d'accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

« Notre but est de découvrir des compagnies extraordinaires à des prix ordinaires et non des compagnies ordinaires à des prix extraordinaires. »

« À la Bourse, il y a deux règles fondamentales à respecter. La première est de ne pas perdre, la seconde est de ne jamais oublier la première. »

« Ce que nous faisons est à la portée de tout le monde. Il n'est tout simplement pas nécessaire de faire des choses extraordinaires pour obtenir des résultats extraordinaires. »

« Je veux pouvoir expliquer mes erreurs. C'est pourquoi je ne fais que des choses que je comprends. »

« Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer de creuser. »

« Quand un dirigeant avec une réputation d'excellence s'attaque à une entreprise avec une réputation de médiocrité, c'est la réputation de l'entreprise qui demeure intacte. »

« Les bons jockeys font bien sur les bons chevaux, mais rien sur les canassons. »

« Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. »

« Ne demandez jamais à un barbier si vous avez besoin d’une coupe de cheveux. »

« Mieux vaut avoir approximativement raison qu'avoir précisément tort. »

« C'est quand la mer se retire qu'on voit ceux qui se baignent nus. »

« Les prévisions vous en disent beaucoup sur ceux qui les font, elle ne vous disent rien sur l'avenir. »

« Dans le monde des affaires, malheureusement le miroir arrière est toujours plus clair que le pare-brise. »

« La plupart des gens s’intéressent aux actions quand tout le monde s’y intéresse. Le moment d’acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire. »

« Si jamais vous vous retrouvez dans un bateau qui coule, l'énergie pour changer de bateau est plus productive que l'énergie pour colmater les trous. »


 

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Finance

Repost0
Commenter cet article
E
Et alors Polydamas, les performances ne sont pas trop catastrophiques avec toutes ces bonnes maximes ;-) ? Je vous taquine. Bonne soirée.
Répondre
T
Le blog financier vers lequel vous avez inclus un lien suscite mon admiration de néophyte.M'étonne cependant la première devise de Warren Buffett :« Si une compagnie fait bien, son titre suivra éventuellement. »Est-ce une variation du même humour détectable ailleurs ?Une brève recherche sur le web, aboutissant favorablement au site Wikiquote, vient alimenter mon doute en fournissant une citation que je considèrerai comme l'originale, faute de l'avoir vérifiée par moi-même."If a business does well, the stock eventually follows."Donc eventually était bien l'adverbe traduit ici en éventuellement. Il s'agit d'un faux ami signifiant "à la longue", "au final".La bonne traduction serait donc plutôt :"Si une affaire réussit, le cours de son action finira par suivre."Trois remarques cependant :- certains professionnels travaillant avec les Anglo-Saxons finissent par galvauder des termes français qu'ils peuvent utiliser dans l'acception du quasi-homophone anglais le plus proche. Exemples : "délayer" et non "repousser" une échéance (to delay = retarder) ; "être en ligne" et non "être conforme" ; etc.Il se peut donc que cette mauvaise traduction ne soit pas considérée comme telle entre spécialistes, ni même remarquée, ceux-ci continuant à penser en anglais quand ils parlent le français, pardon, l'anglo-français !- certains QCM en anglais, conçus en vue d'effectuer une forte sélection, et proposant différents niveaux de fausses réponses, peuvent pousser le vice jusqu'à proposer une bonne réponse semblant grossièrement erronée au candidat de niveau moyen. Ce ne serait apparement pas le cas ici.- je compte sur vous et vos talents de rédacteurs pour m'aider à améliorer mon style !
Répondre
P
Merci de la mention, je corrige de suite, en effet, c'est bien ce que veut dire Warren, ce faux ami est une erreur classique de débutant...
P
Le débat ayant pris un tour plus apaisé (ne pouvant modifier mes propres commentaires précédents, je vous prie de mettre entre parenthèses leurs aspects les plus polémiques), je souhaite revenir sur quelques points :- il y a moyen d'agir en chrétien dans tous le domaines, et celui de la finance n'échappe pas à cette liberté. Je suis donc convaincu que certains financiers s'attachent à moraliser, à leur place, la circulation de l'argent. Néanmoins, le cadre dans lequel ils évoluent n'est pas très favorable à la mise en oeuvre des commandements de Dieu et de l'Eglise. C'est exactement pareil pour ceux qui travaillent dans le monde politique, dans le milieu de la santé ou dans l'audiovisuel par exemple. Je ne suis pas faorable à une désertion de tous ces domaines par les Chrétiens au nom d'un orgueilleux purisme. Nous en avions parlé avec Polydamas sur ILYS. Je crois juste utile d'avertir des risques personnels encourus par la fréquentation quotidienne des tenants de systèmes souvent pervers.- Je n'aurais aucune objection à vous voir vous prononcer sur l'Amérique latine et je revendique pas d'exclusivité sur ce sujet. Bien sûr, un débat est possible, et selon les centres d'intérêt ou domaines d'expertise de chacun, il est normal que telle ou telle voix compte davantage. L'une des raisons pour lesquelles j'ai cessé mon blog est justement que, malgré de bons chiffres de consultation, mes articles sur l'Amérique latine ne donnaient que trop rarement lieu à des discussions et qu'il n'y avait pas même de questions !- je partage vos propos sur les limites de l'infaillibilité de l'Eglise. Les propositions de l'Eglise pour l'économie sont cependant intéressantes et dignes de considération, même si elles manquent parfois de précision et de clarté.Excellent dimanche à tous !
Répondre
D
Quand je disais à Thaïs qu'on allait me prendre pour un bolcho !!
Répondre
D
Je n'ai aucune compétence pour m'immiscer dans ce débat de spécialistes. Je suis toutefois surpris Polydamas par tes positions, que tu défends bec et ongle avec le talent que l'on connais, car elle vont à l'encontre des idées de la plupart des maîtres à penser du courant d'idées qui est le tien. La droite nationale a été de tous temps non-conformiste, anti-bourgeoise, anti-capitaliste.
Répondre
P
Pas tout à fait d'accord, le FN était libéral dans les années 80, le Pen a rencontré Reagan, etc. Ensuite, oui, je suis indépendant sur ce point, de mon mouvement de pensée, parce que j'estime que pour un pays, ce n'est pas l'économique qui est le plus important, plutôt les problèmes d'intégration, de population, de définition de la nation.La plupart des maitres à penser de l'extreme-droite parlent du capitalisme apatride, ont des critiques justes mais proposent peu de solutions, sinon d'abolir le capitalisme. Sur certains points, j'ai l'impression d'avoir des communistes face à moi (je ne parle pas de mon blog), alors qu'ils sont officiellement de mon bord. C'est vrai, qu'à la fin, ça lasse. Enfin, le capitalisme paternaliste ne me parait pas être une mauvaise solution. Mais le protectionnisme à tout crins ne me parait pas nécessaire. Car il faudra m'expliquer comment on fait pour vendre nos Airbus, si on refuse d'acheter chinois...