Quelques citations

Publié le 19 Novembre 2007

Sur des sujet d'inégale importance, chipées un peu partout.

   
" On m'a diagnostiqué il y a deux ans et demi un cancer de la moelle osseuse. Avant cela, je considérais l'euthanasie comme un droit. Depuis que je suis malade, je suis absolument contre. Si on la rend légale, l'euthanasie risque de devenir non pas un droit mais un devoir pour le patient qui, se sentant inutile et coûteux, demanderait la mort. Si on commence à légiférer, c'est la porte ouverte à tous les abus."

    " Si une personne souffre et se sent inutile, il faut avant tout soigner la dépression. Aide-t-on un dépressif sain à se donner la mort ? Tellement de gens luttent chaque jour pour vivre dignement en fauteuil ou avec des maladies en phase terminale ! Autoriser l'euthanasie, cela équivaudrait à leur infliger une gifle. Ce serait concéder qu'une vie comme la leur, ce n'est pas une vie. Or toutes les vies valent la peine d'être vécues. Je préfère courir le risque d'un peu plus de souffrance que de dire "vous avez raison, votre vie n'est pas valable"."

    " Je ne pense pas qu'il faille nécessairement être croyant pour voir que la légalisation de l'euthanasie serait la faillite de tout un système. Ma position touche tout le monde, et concerne uniquement la loi."

Sylvie Ménard, chef du service de cancérologie à Milan. Via le Salon Beige

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"On avait l'impression d'être au Maroc. Je n'ai pas vu beaucoup de drapeaux français, c'est un peu bizarre"

William Gallas, défenseur français, après le match France-Maroc, au Stade de France.

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Sur le peer to peer:

"Nous avons pris l'habitude de penser que notre contenu était parfait tel qu'il était fourni" avouait-il. "Nous nous attendions à ce que notre business ne soit pas affecté dans le monde de l'interactivité, pendant que la connexion permanente et le partage de fichiers explosaient. Bien sûr, nous avions tort.

Pourquoi ?

Parce qu'en restant immobiles ou en bougeant à un rythme glaciaire, nous sommes involontairement entrés en conflit avec le consommateur, en lui refusant notamment ce qu'il voulait et pouvait trouver ailleurs. Le résultat des courses, c'est que le consommateur l'a emporté."

Edgar Bronfman Jr, PDG de Warner Music.

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Le père de Dolly renonce aux cellules-souche embryonnaires pour sa recherche.

Ian Wilmut lui même explique : "le travail qui nous est décrit du Japon utilise une technique de modifications des cellules directement d'un malade, en cellules souches, sans passer par un embryon cloné".

"Le travail de Yamanaka, véritable révolution scientifique, prouve qu'il est possible de reprogrammer des cellules adultes ordinaires et montre que la plasticité des cellules est beaucoup plus grande qu'on ne le pensait", explique Jean-Claude Ameisen, président du comité éthique de l'Inserm. "Avec cette technique, on ne peut plus dire : "il n'y a pas moyen de faire autrement", conclut-il.

Merci à Ash.

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And last, but not least

Nous (les Occidentaux) ne sommes rien, c’est la condition préalable pour que nous ne soyons fermés à rien ni à personne. 


Alain Finkielkraut, via Rives-Droites.

 

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Argumentaires

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T
@Anastasie : "Quant à la réflexion sur l'"euthanasie" ,pour moi, là ,à froid ,je suis persuadée que l'épreuve de la "fin" est un tel mystère que je ne peux pas savoir ...avant ...Et je suis sûre que l'idée que l'on s'en fait est ..forcément ..bornée,limitée "Je suis assez d'accord avec ce que tu dis. Et c'est la raison pour laquelle je pense qu'il est difficile de légiférer.@amelichan : je vous rejoins quand vous dites "cette question encore une fois, c'est un choix personnel" encore faudrait-il que le choix soit fait sereinement, ce qui semble avoir été le cas pour Vincent.
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A
tu me disais dans l'autre article...."aujourd'hui rien ne nous empeche de foutre sa vie en l'air"...ben si justement...dans certains cas ce n'est pas possible, prenons vincent machin (je sais plus son nom), bref le type qui ne pouvait plus parler, bouger, voir,manger, etc.....bref celui qui a imploré sa mère et son medecin d'en finir...imbert je crois..il y a une chose qui me gene dans ce témoignage et qui n'est un jugement personnel et non objectif, et ce vincent est bon exemple, vouloir mourir  n'est pas forcément synonyme de dépression a soigner, cela peut etre une décision murement reflechie et consciente...tout le monde ne reagit pas de la meme maniere face a la mort et certains sont prets a mourir, sans etre des dépressifs notoires...bref "euthanisie porte ouverte a n'importe quoi"? l'encadrement est possible, jusqu'a present en hollande, je n'ai jamais entendu parler de dérives du systeme (2 ou 3 cas peut etre mais le risque 0 n'existe pas qd il s'agit d'interet général)cette question encore une fois, c'est un choix personnel, vous, si vous etes contre, personne ne vous y obligera
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P
(2 ou 3 cas peut etre mais le risque 0 n'existe pas qd il s'agit d'interet général)C'est peut-être cela le problème. Je ne veux pas que l'on puisse commettre ne serait-ce qu'un seul excès. Par contre, ça me dérange beaucoup moins qu'on relaxe Marie Humbert pour avoir donné la mort à son fils, qui  visiblement la désirait. L'intérêt général, c'est aussi de fixer des limites.
A
Merci pour la référence du site "alapage.com" .Sinon, on retrouve sur le site de Fr.Culture en pod-cast l'émission du samedi . Quant à la réflexion sur l'"euthanasie" ,pour moi, là ,à froid ,je suis persuadée que l'épreuve de la "fin" est un tel mystère que je ne peux pas savoir ...avant ...Et je suis sûre que l'idée que l'on s'en fait est ..forcément ..bornée,limitée .Je ne ressens pas ce qui serait une "attente" comme quelque chose de passif ,mais au contraire ,comme l'ultime expérience de la vie .C'est La Boétie qui disait de la mort : "Elle a été ou elle sera ,il n'est rien de présent en elle ".
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M
Concernant Finkielkraut, je conseilles aux amateurs; soucieux de notre Nation, la compilation de réflexions portées dans son émission Répliques sur le thème « Qu'est-ce que la France ». <br /> http://www.alapage.com/-/Fiche/Livres/2234059658/qu-est-ce-que-la-france-alain-finkielkraut.htm<br /> <br /> Concernant l'euthanasie, je persiste à me dire que si j'étais physiquement ou mentalement diminué, je préfererais qu'on me laisse libre de choisir ma fin. Bien sur, la contrepartie de la liberté, c'est le doute. Mais j'ai toujours préféré ce doute, cette forme d'incitation, au confort de l'attente.
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