Le suaire de Turin et le carbone 14
Publié le 11 Avril 2010
A l'heure où le suaire est exposé à Turin, et où un million et demi de personnes sont attendues, il est intéressant de se (re)pencher sur cette pièce qui a fait couler tant d'encre.
J'avais fait part ici des nombreux arguments qui plaident en faveur de l'authenticité. Seul point négatif, l'analyse au carbone 14, qui date le tissu au XIIIe siècle. Je n'avais aucune élément, en dehors des hypothèses absurdes, habituelles au milieu complotiste, pour jauger de la validité de cette étude. Or le documentaire ci-dessous, récemment diffusé, s'attache à un décryptage de cette unique analyse chimique et permet de conclure que la datation a été très mal réalisée, notamment en terme de choix d'échantillon.
Ce documentaire, très américano-centré, me semble tout à fait crédible, en ce qu'il s'appuie sur les travaux d'un chimiste athée insoupçonnable, Raymond Rogers, qui a réalisé l'essentiel de sa carrière à Los Alamos, le laboratoire où fut inventée la bombe atomique, lors du projet Manhattan. Et il ne semble pas que ses travaux aient été contestés par ses pairs.
Alors, à quand une nouvelle datation au carbone 14 ?