Latin: l'Europe s'y met aussi
Publié le 12 Août 2006
Je découvre, sur le blog de Pierre Bilger, que la présidence finlandaise de l'Union Européenne a décidé de publier, à partir de septembre, un bulletin hebdomadaire d'actualité, intégralement rédigé en latin, dont on peut voir un exemplaire ici, datée du Lundi 24 Juillet.
Cette initiative permet de redécouvrir que la seule langue européenne, digne de ce qualificatif, est le latin, langue désormais morte qui fut imposée par l'empire romain, puis perpetuée par l'Eglise catholique. Cette initiative pose aussi la question de la prédominance de l'anglais. Le latin est, par définition, la langue qui pourrait mettre tout le monde d'accord à l'Union Européenne.
Même si je ne peux comprendre que quelques mots, bien que mon niveau en latin soit réhaussé par une pratique hebdomadaire de la messe dite de St Pie V, je ne peux que saluer cette initiative qui tente de remettre cette langue au goût du jour.
C'est là également que l'on ne peut que constater les racines chrétiennes de l'Europe, dont certains ont voulu rayer la mention. Le latin est une réalité pour trop peu d'élèves et de scientifiques. Seuls certains catholiques attachés à la tradition en ont encore une compréhension minimale, ce qui est bien trop insuffisant.
Avec la mort du latin, c'est une partie de notre culture qui disparaît. C'est en ce sens qu'il faut interpréter l'appel de Jacqueline de Romilly pour la réhabilitation de l'enseignement du latin.
Il est souhaitable de faire des économies pour réduire la dette de l'état. Mais serait-ce bien intelligent de le faire au détriment de notre propre culture?
Cette initiative permet de redécouvrir que la seule langue européenne, digne de ce qualificatif, est le latin, langue désormais morte qui fut imposée par l'empire romain, puis perpetuée par l'Eglise catholique. Cette initiative pose aussi la question de la prédominance de l'anglais. Le latin est, par définition, la langue qui pourrait mettre tout le monde d'accord à l'Union Européenne.
Même si je ne peux comprendre que quelques mots, bien que mon niveau en latin soit réhaussé par une pratique hebdomadaire de la messe dite de St Pie V, je ne peux que saluer cette initiative qui tente de remettre cette langue au goût du jour.
C'est là également que l'on ne peut que constater les racines chrétiennes de l'Europe, dont certains ont voulu rayer la mention. Le latin est une réalité pour trop peu d'élèves et de scientifiques. Seuls certains catholiques attachés à la tradition en ont encore une compréhension minimale, ce qui est bien trop insuffisant.
Avec la mort du latin, c'est une partie de notre culture qui disparaît. C'est en ce sens qu'il faut interpréter l'appel de Jacqueline de Romilly pour la réhabilitation de l'enseignement du latin.
Il est souhaitable de faire des économies pour réduire la dette de l'état. Mais serait-ce bien intelligent de le faire au détriment de notre propre culture?