A quelque chose malheur est bon

Publié le 23 Mars 2009

L'hystérie médiatique française est telle que je me demande si elle ne va pas avoir l'effet inverse de celui recherché. Car, au moins ces polémiques ont-t-elles le mérite de clarifier les positions. La vérité nous rend libre, disait le Christ, c'est exactement ce qu'il est possible d'observer, les positions se découvrent pour tous. A l'issue de ces deux mois de controverses, plusieurs enseignements sont à tirer, même s'il est évidemment un peu tôt pour des conclusions définitives.

Jamais auparavant les catholiques n'avaient lu autant de droit canon, de textes du Concile, ou ne se sont autant informés sur les subtilités de l'Eglise catholique, sur le magistère extraordinaire ou ordinaire dans le cadre de l'infaillibilité pontificale. Pour les personnes un peu curieuses, l'excommunication ou le site du Vatican n'a plus aucun secret. Pour beaucoup d'entre eux, le web a représenté le moyen unique de s'informer vraiment sur la suite des événements, comme par exemple, ce communiqué sur l'affaire brésilienne, qui vient éclairer de nombreux points (dont notamment celui que la vie de la petite fille n'était pas en danger). Il y a un droit de suite sur le web, qu'on ne trouve pas ou plus ailleurs.

Les médias, comprenant que les catholiques n'ont pas à faire de compromis,  n'en sont que plus virulents contre les remarques dont ils font l'objet, à l'instar de l'Express, dont les billets ont été abondemment commentés par des catholiques en colère, à tel point qu'ils se sont permis d'imaginer on ne sait quel scénario à la Da Vinci Code:

Nous dénonçons, nous, un travail de ‘communication’ concerté (dans laquelle l’église est passée maître), une stratégie de contre-attaque, dont le déclenchement et l’origine nous laisse, comme vous dites, un arrière-goût désagréable.

Difficile de ne pas s'esclaffer devant de tels propos parce que si l'Eglise était vraiment un maitre en communication, elle n'aurait probablement pas eu autant de problèmes depuis deux mois. Impossible pour ce journaliste d'imaginer qu'ils puissent blesser des catholiques par ses propos biaisés et mensongers, et donc, qui réagissent (au passage, les commentaires, c'est justement fait pour ça). A l'instar des réactions courroucées de quelques catholiques sur le parvis de Notre Dame, ce qui étonne même l'instigateur de la manifestation (le pauvre chéri). Les cathos répliquent, contre-attaquent et c'est heureux.

Ainsi, il me semble que dans leur majorité, les catholiques ont pris certainement conscience du biais malveillant des médias, à peine camouflé lors des visites pontificales en France. Autant auparavant, on pouvait avoir quelques incertitudes, du fait du charisme du précédent pape (et encore, Jean-Paul II à son époque, se faisait traiter de tous les noms), autant aujourd'hui, le doute n'est plus permis.

Oui, dans la France d'aujourd'hui, les cathos sont en environnement hostile. Confirmant ainsi la formule de Girard, "la compassion obligatoire dans notre société autorise de nouvelles formes de cruauté".

Les réacs, tradis, et anti-conformistes de tout poils, le savaient depuis longtemps, cette idée commence maintenant à se propager bien au-delà de ces milieux. La preuve étant qu'un curé que j'ai croisé, peu suspect de complaisance vis à vis de la droite un peu ferme, m'a affirmé s'être documenté sur le Salon Beige pour la première fois, et m'a assuré de son dégoût de la classe politique, se jurant qu'il ne voterait plus jamais. La déception de voir les plus hauts responsables de l'Etat, sur lesquels il fondait encore quelques espoirs, emboiter le pas des chacals, l'a traumatisé. D'autres réactions vont dans le même sens, les yeux se dessillent.

Parmi les blogueurs catholiques, l'effet a été également rude, expliquant mon retrait sur la dernière polémique en date (votre serviteur ayant largement participé aux précédentes). Nombre de commentateurs sont intervenus pour la première fois à l'occasion de ces affaires, disant soit leur satisfaction, soit leur déception par rapport aux positions exposées. Les forums étaient en ébullition, chacun se sentait autorisé à donner son avis, le ton des commentaires est rapidement monté, je n'ai pas été non plus le dernier à me lâcher. Chez les tradis, également, le débat a été intense, obligeant chacun à se positionner par rapport aux futures négociations doctrinales entre la fraternité St Pie X et le Vatican, les précisions ont été bienvenues.

Par ailleurs, les catholiques sont de facto contraints de prendre parti, et tout ceux qui, parmi eux, attaquent le pape se grillent définitivement auprès de leurs frères dans la foi, pendant que leurs opposants se serrent les coudes. Ce n'est pas rien, les couvertures tombent, les loups se mettent à découvert. A l'instar de Nadine Morano, soi-disante catholique pratiquante, qui se targue de penser par elle-même, et donc oppose Jean-Paul II à Benoit XVI sans voir que leurs discours sont parfaitement similaires sur le fond. Il faudrait lui dire qu'elle n'a RIEN d'une catholique (je me demande si elle va monter une enquête si je dis ça ici), que ce n'est pas parce que l'on a reçu les sacrements que l'on est pour autant dans l'Eglise, il y a une mentalité, une foi, une soumission à l'autorité pontificale, qui va avec et que l'on ne peut détacher de la pratique. Christine Boutin a elle fait face du mieux qu'elle pouvait à son poste. Ce n'était pas parfait, mais dans sa position, je me vois mal la juger.

Ajoutons que certains journaux catholiques se sont pris à leur propre jeu. Très hostiles aux décisions pontificales au début de ces deux mois, ils sont désormais réduits à défendre le pape, avec la dernière polémique en date, et de casser tout ce qu'ils s'étaient efforcés de construire ces deux derniers mois, à savoir la circonspection et la vigilance sur les actes de Benoit XVI, les faisant basculer, bien involontairement dans le camp des réacs. Les mêmes catholiques qui contestaient ouvertement Benoit XVI il y a deux mois, comme dans l'histoire de la nomination de Linz, n'ont désormais plus d'autre choix que de la mettre en veilleuse. Et encore, je ne parle pas de ceux qui, fidèles à leurs habitudes, cassent les initiatives de leurs frères dans la foi. Sans parler des journaux gauchistes qui se réclament encore du catholicisme, dont les pétitions, propos hyper-violents et commentaires outranciers à l'égard de Rome auront éclairé tous les catholiques de bonne volonté.

Enfin, dans l'univers médiatiques, il faut signaler qu'il y a des réactions inattendues, qu'il faut saluer, si on est un tant soit peu attaché à l'honnêteté. Témoin, ce surprenant article d'Henri Tincq, étonnant à bien des égards, dont on notera ces paragraphes, qu'on pourrait attribuer sans difficultés à un journaliste d'extreme-droite:

Mais les plus prompts à s'emporter sont ceux qui ignorent tout de l'Eglise, de ses mécanismes de fonctionnement, du substrat de ses décisions, de son histoire et de son droit. Sans doute tout observateur, même sans culture catholique, a t-il le droit de se faire une opinion, et de l'exprimer, sur des personnalités qui - pape ou président - assure un pouvoir politique ou moral.

Mais le désaveu sans nuance et l'exécution sommaire sont des méthodes d'autant plus insupportables que la connaissance des dossiers est médiocre, l'information incomplète, partiale et biaisée, l'interprétation expéditive, la répétition des mêmes mots abusive. C'est le règne de la doxa - c'est-à-dire d'une opinion médiatique dominante contre laquelle, au nom du «politiquement correct», personne n'ose s'insurger - ; celui de l'amalgame qui, pour entretenir les fonds de commerce de la polémique, mélangent des affaires qui n'ont pas toujours à voir entre elles.


Ou encore cette remise en question intéressante d'Aliocha, qui n'hésite pas à se demander, puisque par définition, les valeurs d'une société évoluent, si il ne faudrait pas se poser la question de la pertinence des valeurs catholiques, eu égard à leur stabilité et à leur permanence dans le temps:

Et si notre vision du progrès en matière de droits de l’homme était imparfaite ? Et s’il advenait en effet qu’un jour nous estimions que le droit à la vie est supérieur à notre conception actuelle des droits et des libertés ?

Rappelons qu’à la révolution française nous avons écrit que la propriété était un droit inaliénable et sacré (article 17), je ne suis pas sûre que nous écririons la même chose aujourd’hui. Chaque société adhère à un instant donné à un certain nombre de valeurs qu’elle juge incontestables et supérieures à celles qui l’ont précédée. Ce qui nous permet d’affirmer sans craindre de beaucoup se tromper que demain, nous penserons différemment d’hier. Face à nos consensus changeants, la permanence des convictions défendues par l’Eglise nous propose un exercice intellectuel salutaire : sommes-nous bien sûrs de détenir la vérité  ?

Ce n'est probablement qu'un exercice de remise en cause salutaire, reste qu'il me semble devoir être salué, tant ce geste est rare. Et on pourrait multiplier les exemples de textes écrits par des gens qui ne sont pas spécialement catholiques, mais qui défendent vigoureusement la position pontificale, que ce soit Miclo, H16, et bien d'autres. Ailleurs encore, j'ai pu lire que certains agnostiques, furieux devant l'unanimisme médiatique, envisagent même de se convertir. Même si j'en suis très heureux, j'ai tout de même quelques doutes sur la perennité de cette conversion...

Enfin, il me semble qu'il ne faut pas oublier une chose : les catholiques ne sont pas sur terre pour avoir la vie facile, le repos éternel, ce n'est pas ici, mais de l'autre côté. Le Christ a dit lui-même qu'il n'était pas là pour apporter la paix, mais l'épée, qu'il fallait être prêt à subir toutes les avanies pour le suivre. En ce sens, l'hostilité médiatique est un bon indicateur de la permanence de l'Eglise en tant que signe de contradiction, en tant que signe d'espérance pour une autre vision de l'homme.

Ce qui, à voir la pratique catholique déclinante en France, demeure une bonne nouvelle.

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Médias

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C
Oui, nous compartimentons tous plus ou moins. Et je ne suis pas dupe de moi-même. Je sais bien que c’est précisément parce que j’ai été personnellement convaincue par les propos de BXVI et que je les ai trouvés remarquablement respectueux et empreints d’une vraie confiance envers les africains que je ressens un certain manque à ne pas avoir pu lire, chez toi, l’expression de tes propres réactions.Ne m’en fais pas le reproche s’il te plaît. Je reconnais ma subjectivité (ainsi que ma tendance à souhaiter que les blogueurs que je suis, s’expriment sur ce qui m’intéresse, bon, c’est vrai, mea culpa).Pour ce qui est du changement de statut.Tu me réponds par des noms, des âges (celui de la retraite), des courants.Veux-tu dire que le Pape n’a que ces considérations à l’esprit ?Veux-tu dire que pour toute personne de bonne…volonté intellectuelle , y compris extérieure au catholicisme, il serait faux d’envisager que le Pape procède avec raison et méthode ?Veux-tu dire, par exemple, que je délire en pensant qu’après avoir abattu les quelques arbres qui cachaient la forêt (le poids des excommunications, une définition courante trop grossière et déformée d’un certain mouvement conservateur), BXVI , en réorganisant ‘les services’ qui dialoguent avec la FSSPX, a eu à cœur de mieux cerner le cœur du problème et donc à terme de mieux le résoudre ?
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P
<br /> Ah non, je comprends ta frustration, de la part d'habitués, c'est normal  d'être un peu frustrée de voir le blogueur spécialisé sur la question, faire volontairement l'impasse sur le sujet du<br /> moment.<br /> <br /> Je comprends très bien, mais en même temps, pour que le blogging soit un plaisir, il faut aussi que j'évite de trop m'astreindre à réagir ou surréagir à toutes les polémiques du moment.<br /> <br /> Sinon, sur ma logique, c'est juste que les seuls éléments sur lesquels on peut s'informer sont ceux-ci, à quel courant de pensée appartient-il, et jusqu'à quand va-t-il pouvoir le défendre. Donc,<br /> non, le pape n'a pas que ces considérations en tête, mais il les a. Par ailleurs, je n'ai pas d'éléments supplémentaires me permettant d'analyser ce que ce changement voudrait dire. Cela dit, il<br /> est en même temps très logique, dans la mesure où aujourd'hui, ce sont des discussions doctrinales qui vont s'engager avec la FSSPX, il est donc normal que ce soit le dicastère concerné qui prenne<br /> en main le sujet, afin d'éviter des écarts fâcheux avec ce qu'on pense en haut lieu.<br /> <br /> <br />
C
Poly,Je comprends. Je mentirais en disant que j’approuve sans réserve, puisque ce que je perçois, de mon point de vue extérieur, ressemble à une sorte de compartimentation de la foi catholique. Mais, mettons cela de côté pour l’instant.J’ai une question hors sujet du billet, qui me vient à l’esprit parce que tu parles encore de ton combat, de ton engagement pour les tradis et ceux, désignés intégristes.As-tu eu une réaction, une gêne ou au contraire une sympathie pour la décision de BXVI de dorénavant rattacher la Commission pontificale Ecclesia Dei  à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ?Merci par avance d’accepter mon hors sujet et de me répondre sans être trop pointu ;)
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P
<br /> Bien sûr que je compartimente, comme tout le monde. C'est normal de le faire d'autant qu'on est pas tous touchés de manière équitable par les mêmes problèmes. Il y en a pour qui l'IVG sera un<br /> combat très important, d'autres pour qui ce sera la position sur le sida, ou la liturgie, que sais-je. Perso, la capote, c'est un sujet qui me soule, c'est tout. D'autant que c'est un non-sujet<br /> pour ceux qui pratiquent selon les règles catholiques.<br /> <br /> Bon sinon, concernant le changement de statut, c'est vu comme un désaveu du cardinal Hoyos, qui est le chef de la commission Ecclesia Dei. Etant donné qu'il doit partir bientôt à la retraite, ce<br /> n'est pas vraiment un problème. Cette commission sera sous le contrôle du cardinal Levada qui est un des représentants des conservateurs. Je n'ai donc pas de commentaires particuliers à faire, tout<br /> dépend qui est à la tête de la congrégation pour la doctrine de la Foi..<br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Et puis, il faut le dire, ces polémiques récurrentes dans les médias à chaque fois que le pape parle du préservatif, cela devient lassant. Il en était de même du temps de Jean-Paul II mais tout le monde semble l'avoir oublié. La position du pape n'est pas nouvelle, quoiqu'en disent les journalistes, qui ont l'air de découvrir la lune. L'expérience montre que chaque fois que le pape associe les mots sida et préservatif, les médias, tels le chien de Pavlov, bavent au stimulus et montent une polémique de toutes pièces, sans se soucier de la teneur réelle de sa déclaration. Le préservatif est devenu un totem, que personne n'est autorisé à toucher. Merci au pape d'avoir osé égratigner cette idole. Il a mon soutien le plus total dans cette épreuve.<br /> <br /> A quoi se réduit le christianisme dans les médias aujourd'hui ? Une histoire de capote, d'avortement et de négationnisme. Tout le reste est passé sous silence.
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C
Aucun passage de ce billet ne me permet de comprendre pourquoi tu as choisi de ne pas participer aux échanges découlant du voyage papal en Afrique.La fatigue, la lassitude me sembleraient, si telles sont les explications, à comparer à l’endurance courageuse d’autre catholiques blogueurs et surtout, à celle de l’Eglise catholique. Bien plus probable, en ce qui te concerne, serait l’explication d’une spécialisation de combattant. Dans tes actions, et dans tes références. Je n’ai aucune légitimité catholique à critiquer ce choix.Mais en tant qu’être humain adulte, je reste très perplexe devant cette spécialisation revendiquée.Indépendamment de tout cela, je me réjouis, comme toi, de tout ce que ces derniers événements ont provoqué de réflexions, de recherches, d’intérêt.Et de mon petit point de vue d’athée, sans provocation aucune, j’ai plus appris en deux mois de polémiques qu’en 41 ans d’existence.
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P
<br /> Bon, en fait, je ne sais pas si tu as remarqué, mais avant que le pape n'arrive en Afrique, il y a eu quelque sujets sur lesquels j'étais impliqué en premier lieu, ie le combat pro-vie et la FSSPX.<br /> :)<br /> <br /> Le débat sur la capote me touche moins et arrive à un moment où j'étais tout simplement épuisé (d'autant que j'ai déjà évoqué le sujet par le passé). Donc, j'ai laissé à meilleur que moi la tache<br /> de s'en occuper. A l'inverse de l'histoire sur la FSSPX, je n'ai pas d'éléments supplémentaires à apporter, je n'ai pas une vision particulière à promouvoir, je ne pense pas être original d'une<br /> quelconque façon. Ce qui est loin d'être le cas, sur tout ce qui touche les tradis de près ou de loin, où je dois être l'un des meilleurs connaisseurs de ce milieu, dans la blogosphère, j'ai bien<br /> dis dans la blogosphère, et j'en exclue les forums, où il y a bien meilleur que moi.<br /> <br /> Désolé d'évoquer ma petite vie, je veux bien qu'on parle de la résistance de certains blogueurs mais il faut comparer ce qui est comparable, peu de blogueurs sont aussi impliqués que moi, et se<br /> sont autant bougés pour défendre la FSSPX un peu partout sur le web. D'autant qu'il est beaucoup plus facile de développer le point de vue majoritaire présenté dans la presse que celui qui va à<br /> contre-courant. Ce qui a été mon cas pour les deux premières affaires. Tu peux donc comprendre ma fatigue, pour un blogueur lambda la lassitude n'est clairement pas la même, suivant le côté où l'on<br /> se place. Et ce dernier propos est applicable à l'Eglise pour la première affaire, où le point de vue de la FSSPX était complètement passé à la trappe, par les officiels ou journaux cathos. Donc tu<br /> es d'autant plus fatigué quand tu dois te battre, non seulement contre des ennemis, mais aussi et surtout contre ceux qui sont censés être des amis.<br /> <br /> Enfin, même avec ceux qui pourraient être d'accord avec moi, comme le Salon Beige, notre exercice est complètement différent, là où je commente à loisir, développe les points de vue, discute et<br /> m'informe, le SB débite du communiqué à la chaine, et proposent les arguments afférents. Mais ils ne discutent pas ou pas vraiment. C'est toute la différence.<br /> <br /> Sinon, effectivement, on a tous beaucoup appris sur ces deux mois, perso, là où j'ai le plus appris, c'est sur moi-même.... :)<br /> <br /> <br />
J
Par démagogie électorale?Je croyait que les français détestaient les catholiques... faudrait savoir.En effet comme vous le dites, croire en Dieu est un prérecquis pour être catholique, j'en suis totalement convaincu. Pour le reste, il me semble bien (je suis un théologien du dimanche) que le aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimé (qui est particulièrement innaccessible) est LE commandement du Christ.PS: comment peut-on affirmer que Polydamas ne donne pas de leçons sur comment être un bon catholique quand il décide d'affirmer que Mme MORANO (pour laquelle je n'ai aucune sympathie politique soit dit en passant) n'en est pas une!Et pour les gauchistes, il s'agit de réminiscences (peut-être erronées, si c'est le cas je m'en excuse) de billets chez Koz.
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P
<br /> Visiblement, vous n'avez pas lu mon commentaire, l'amour implique la vérité...<br /> <br /> Or Morano n'affiche clairement pas des positions en cohérence avec le magistrère romain, je n'ai strictement aucune inimitié envers elle, je ne fais que constater qu'avec ses positions, elle n'est<br /> rien de moins qu'une protestante. Je ne vois pas en quoi faire ce constat me rapprocherait des gauchistes.<br /> <br /> Parce que le catholicisme est une religion à portée publique où le comportement exterieur doit être en cohérence avec l'attitude intérieure, elle est peut-être très pieiuse en privé, reste qu'il y<br /> a des catholiques qui meurent et qui sont morts pour avoir refusé de faire ce qu'elle fait tranquillement sur un plateau-télé: rejetter l'autorité du pape et prôner le libre arbitre. Ce n'est pas<br /> une attitude catholique.<br /> <br /> <br />