Sexualité rance

Publié le 13 Mars 2008

Via Lettres au Monde, je découvre cet article.


La sexualité reproduit les inégalités hommes-femmes

    
Rien ne change ou si peu. A travers la sexualité, les inégalités hommes-femmes perdurent. C'est un des constats faits par Nathalie Bajos, de l'Inserm, et Michel Bozon, de l'INED, dans Enquête sur la sexualité en France. En affinant l'étude publiée en 2007 (Le Monde du 14 mars 2007), les deux chercheurs ont constaté qu'à propos du premier rapport sexuel, de la notion de partenaire, de la représentation de la sexualité ou de l'homosexualité, hommes et femmes ne disent pas et ne vivent pas les choses de la même façon. Ils concluent que la sexualité française reste « hétérosexuelle, monogame et pénétrative », et que l'idée que « les hommes ont plus de besoins sexuels » est encore bien ancrée.

Selon eux , « l'injonction à la sexualité » ne se traduit pas dans les comportements : ainsi 2 hommes sur 10 considèrent la sexualité comme peu importante et les relations sans pénétration sont fréquentes, à la satisfaction des partenaires. De plus en plus d'actes sont perçus comme des agressions : 20 % des femmes disent en avoir été victimes et 5 % à 10 % des hommes.

Françoise Chirot

Ah oui, je les comprends, c'est grave.

Malgré le lavage de cerveau gay-friendly, et le porno-chic qui inonde les plateaux-télé, les Français restent  platement hétéros et monogames et adeptes de la "sexualité pénétrative". Ils n'ont vraiment rien compris ces bouseux, c'est à désespérer de l'efficacité de la propagande...

Tiens, d'ailleurs, il y a quelqu'un qui peut m'expliquer quelles sont les inégalités homme-femme dans la sexualité ? J'avoue qu'avec toutes ces conneries novlanguaises, j'en perds mon latin.
 
 

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Société

Repost0
Commenter cet article
A
c'est super drôle ce machin.....je pense qu'il faudrait effectivement que je trouve le contexte  car ca m'a l'air bien capillo-tracté :)cela-dit, hétéro.. monogame et pénétratif... est compatible avec porno-chic pour moi :)
Répondre
P
Moi, je veux bien vous expliquer les inégalités homme-femme dans la sexualité. Par exemple, quand l'homme pénètre la femme, peu importe par où finalement, eh bien pendant ce temps-là, la femme en général ne pénètre pas l'homme, et ça, ce n'est pas du tout égal. De même si l'homme a par extraordinaire l'idée de se mettre sur la femme pour la pénétrer, il empêche la femme d'être au-dessus. Dans une sexualité égalitaire, l'homme et la femme sont au-dessus. Le problème vient en réalité de ce qu'ils sont deux, et de sexes différents.
Répondre
B
Je suis allé voir sur le site de l'Iserm. C'est assez succinct mais bien plus étayé que le compte-rendu des journalistes (qui ne lisent que ce qu'ils ne veulent lire). Par inégalités hommes-femmes, je pense qu'ils font allusion à la sexualité affective/sexualité plus "consommation" et ça les embête au moins pour une raison: les MST. En effet, un pourcentage important de femmes disent qu'elles ont de plus en plus du mal à dire non à un homme qui veut vite coucher, y compris sans protection; on est à la limite de violence... On le voit avec le hiatus "20% femmes se sentant agressées, contre 5 à 10% des hommes". Cette enquête est en ce sens très intéressante et très inquiètante car soulignant les rapports violents qui tendent à gouverner les relations hommes-femmes.
Répondre
P
Et là, on arrive au débat habituel, la pornographie...
R
Ah oui, la sexualité reste pénétrative. C'est fort regrettable. C'est pas faute de leur avoir dit, pourtant.Et puis les hommes et les femmes ne voient pas la sexualité de la même façon. Le scoop du siècle. Ca vaut le prix Nobel pour les chercheurs et le prix Pulitzer pour la journaliste.On se doutait bien que la fameuse lutte contre les "inégalités" allait par là, mais maintenant on en a la confirmation.
Répondre
T
1) je ne sais pas ce que tu lis et regardes ou qui tu fréquentes, mais moi les conneries novlanguaises je ne sais pas ce que c'est. :-)2) la façon de présenter les choses dans l'article :- le verre à moitié vide plutot que celui plein (on peut aussi lire : 8 hommes sur 10 considèrent la sexualité comme importante.- "relation sans pénétration sont fréquentes". Cela ne veut rien dire, elle parle de quoi de la tendresse, d'autres modes de sexualité moins traditionnels et c'est quoi fréquent  (plus fréquent que ce que l'on veut bien penser ou fréquent par rapport à la tradition)?- enfin je n'ai pas vu si l'échantillon pris pour cible. S'il s'agit d'un panel de personnes du 4eme age, c'est sur, certaines choses s'expliquent.- sur le terme monogame aussi, je ne suis pas sûre qu'il parle de la même chose. Est-ce vraiment un seul partenaire une fois marié ? j'ai des doutes- pour rebondir sur ce que dit "la soeur de Bianca" : 50% de la gestion de la prévention de la grossesse devrait être assurée par les hommes ainsi que le "service après-vente" après grossesse.sans parler de l'accouchement évidemmentmais de toute façon la parité je n'y crois pas, dans n'importe quel domaine  :-)
Répondre
P
1) Les conneries novlanguaises sont tous les détournements de sens des mots parce que soi-disants politiquement incorrects. Pour la novlangue, lire 1984, de Georges Orwell, c'est éclairant.2) - Oui, j'ai un vrai problème également pour comprendre cet article....- Sur l'échantillon, j'ai de gros doutes également, parce que les chercheurs disent que jamais ils n'ont rencontré un homme n'ayant qu'une partenaire de toute sa vie. On se demande s'ils ont établi un véritable échantillon...- La monogamie, pour ma part, se définit ainsi, oui. Je sais, je suis un réac.