On va croire que je m'acharne
Publié le 1 Novembre 2009
Patrice de Plunkett fait encore démonstration de ses partis-pris imbéciles. Il nous pond un billet qui vaut son pesant de cacahuètes, sur ce qu'il
faudrait construire, défendre et promouvoir. J'arrive un peu tard, mais ne lisant pas sa prose quotidiennement, je n'ai pas réagi plus tôt, il m'arrive aussi d'avoir une vie. Rappelons donc
quelques vérités qu'il a l'air d'oublier.
Oulah, dangereux sujet. Les suicides à France Telecom ? Il n'y en a pas plus que dans les autres entreprises, et moins que chez les chômeurs (mais j'imagine que si des chômeurs se suicident, c'est à cause de la pression sociale libérale qui les pousse à trouver un job ? Les capitalistes sont vraiment des salauds, même les chômeurs se suicident à cause d'eux), lisons des études sérieuses, au lieu de plaquer ce qui n'est rien d'autre que de l'anticapitalisme primaire. Cela fait longtemps que pour Plunkett, autant il faut être sérieux, il faut rétablir la vérité quand on parle de l'Opus Dei, autant sur ces sujets-là, tous les moyens sont permis, même la désinformation. Cherchez l'erreur.
Ensuite, j'ai beau être libéral, je ne considère pas que les gains de productivité soient plus importants que les relations humaines, puisque les relations humaines sont justement la clé d'une bonne répartition de l'activité, et d'une saine motivation de la part des salariés. Comme j'ai pu le constater à titre personnel, et en faire d'ailleurs les frais, un chef d'entreprise qui n'entretiendrait pas une saine ambiance dans son entreprise la verrait infailliblement vivoter, constaterait un turn-over important, et ne développerait pas son activité. Bref, tout l'inverse de ce que déclare Plunkett.
D'autant que, sur longue période, il me semble que cette tyrannie du capitalisme soit très hautement préférable à tout ce qu'on a pu connaitre par le passé, socialisme, état de guerre tous les 30 ans, famines, etc. OK, on peut certainement faire mieux, mais enfin, soyons réalistes, on s'en tire pas trop mal, par rapport à ce qu'on a pu connaitre.
Seul point du texte avec lequel je suis d'accord. Sauf qu'on ne peut mettre en parallèle tous les enjeux liés à la vie, et les problèmes migratoires, ce n'est tout de même pas de la même importance. Dire que les cathos de gauche sont tout autant en désaccord que les cathos de droite avec la doctrine sociale de l'Eglise, c'est faire fi de l'importance prépondérante des enjeux liés à la vie, sur tous les autres problèmes. Le parallèle ne tient pas une seconde.
Un catho de droite faisant comme si la xénophobie n'était pas grave, piétine une partie de la pensée de l'Eglise.
Vite dit. Très vite dit, même. Ce n'est pas parce que Plunkett a fréquenté des païens xénophobes dans son parcours, que tous les catholiques de droite ayant quelques réserves par rapport à l'immigration seraient du même acabit. Faut pas tout confondre, je sais qu'il aime ça, mais enfin, soyons sérieux.
Où est la xénophobie à constater que des populations de culture non-européenne auront les plus grandes difficultés du monde à s'intégrer dans un pays occidental, surtout si ces mêmes populations pratiquent une religion en contradiction totale avec les valeurs européennes ? Et que l'accroissement de l'immigration accentue ce déséquilibre ? Déjà qu'historiquement les populations européennes, italiennes, polonaises, sans oublier les pieds-noirs, ont été difficiles à intégrer, alors je ne préfère pas évoquer les populations d'origine subsaharienne. C'est ça, être xénophobe ?
Si à titre personnel, les catholiques se doivent effectivement d'être ouverts et accueillants, à titre politique, l'Etat doit préserver la nation de ce qui pourrait la diviser de manière trop importante, ce à quoi contribue une immigration non contrôlée, et difficilement intégrable.
On lit également dans les commentaires.
L'économie du don n'existe pas ? Et puis, quoi encore ? Comment vit l'Eglise au travers des legs et héritages ? Comment vivent les associations si ce n'est pas par le don ? Comment vivent les écoles libres ? Comment vivent les paroisses ?
L'économie du don, ça existe déjà. Elle est déjà prise en compte puisqu'il existe des déductions fiscales, puisque l'Etat l'a prise en compte. Elle demande certainement à être developpée, mais enfin on ne peut pas dire non plus qu'on part de rien, soyons sérieux là encore. Sachant qu'il ne me semble pas que les entreprises soient à la traine en matière de mécénat, de soutien aux associations, aux fondations, etc. L'économie du don est tout simplement liée à l'économie globale et s'en nourrit.
C'est vrai qu'on se fait suffisamment harceler par toute la société civile de gauche, et qu'on n'en a pas encore assez. La société civile, c'est très pertinant lorsqu'il s'agit de parties prenantes, de gens impliqués dans les processus (salariész, clients, actionnaires) à un niveau ou à un autre, de gens élaborant des solutions pour améliorer, penser et perfectionner les opérations.
Mais généralement ce n'est pas ça. La société civile c'est aussi le nom que l'on donne à tous les commentateurs incompétents, qui sont à mille lieux des professionnels qu'ils critiquent à longueur de journée, en ignorant tout des enjeux et des perspectives. Curieux comme ça me rappelle quelqu'un...
Un catho libéral soutenant que les suicidés de France Télécom sont moins à considérer que les gains de productivité de cette firme, crache à la face du Christ...
Oulah, dangereux sujet. Les suicides à France Telecom ? Il n'y en a pas plus que dans les autres entreprises, et moins que chez les chômeurs (mais j'imagine que si des chômeurs se suicident, c'est à cause de la pression sociale libérale qui les pousse à trouver un job ? Les capitalistes sont vraiment des salauds, même les chômeurs se suicident à cause d'eux), lisons des études sérieuses, au lieu de plaquer ce qui n'est rien d'autre que de l'anticapitalisme primaire. Cela fait longtemps que pour Plunkett, autant il faut être sérieux, il faut rétablir la vérité quand on parle de l'Opus Dei, autant sur ces sujets-là, tous les moyens sont permis, même la désinformation. Cherchez l'erreur.
Ensuite, j'ai beau être libéral, je ne considère pas que les gains de productivité soient plus importants que les relations humaines, puisque les relations humaines sont justement la clé d'une bonne répartition de l'activité, et d'une saine motivation de la part des salariés. Comme j'ai pu le constater à titre personnel, et en faire d'ailleurs les frais, un chef d'entreprise qui n'entretiendrait pas une saine ambiance dans son entreprise la verrait infailliblement vivoter, constaterait un turn-over important, et ne développerait pas son activité. Bref, tout l'inverse de ce que déclare Plunkett.
D'autant que, sur longue période, il me semble que cette tyrannie du capitalisme soit très hautement préférable à tout ce qu'on a pu connaitre par le passé, socialisme, état de guerre tous les 30 ans, famines, etc. OK, on peut certainement faire mieux, mais enfin, soyons réalistes, on s'en tire pas trop mal, par rapport à ce qu'on a pu connaitre.
Un catho de gauche faisant comme si l'avortement n'était pas grave, piétine une autre partie de la pensée de l'Eglise.
Seul point du texte avec lequel je suis d'accord. Sauf qu'on ne peut mettre en parallèle tous les enjeux liés à la vie, et les problèmes migratoires, ce n'est tout de même pas de la même importance. Dire que les cathos de gauche sont tout autant en désaccord que les cathos de droite avec la doctrine sociale de l'Eglise, c'est faire fi de l'importance prépondérante des enjeux liés à la vie, sur tous les autres problèmes. Le parallèle ne tient pas une seconde.
Un catho de droite faisant comme si la xénophobie n'était pas grave, piétine une partie de la pensée de l'Eglise.
Vite dit. Très vite dit, même. Ce n'est pas parce que Plunkett a fréquenté des païens xénophobes dans son parcours, que tous les catholiques de droite ayant quelques réserves par rapport à l'immigration seraient du même acabit. Faut pas tout confondre, je sais qu'il aime ça, mais enfin, soyons sérieux.
Où est la xénophobie à constater que des populations de culture non-européenne auront les plus grandes difficultés du monde à s'intégrer dans un pays occidental, surtout si ces mêmes populations pratiquent une religion en contradiction totale avec les valeurs européennes ? Et que l'accroissement de l'immigration accentue ce déséquilibre ? Déjà qu'historiquement les populations européennes, italiennes, polonaises, sans oublier les pieds-noirs, ont été difficiles à intégrer, alors je ne préfère pas évoquer les populations d'origine subsaharienne. C'est ça, être xénophobe ?
Si à titre personnel, les catholiques se doivent effectivement d'être ouverts et accueillants, à titre politique, l'Etat doit préserver la nation de ce qui pourrait la diviser de manière trop importante, ce à quoi contribue une immigration non contrôlée, et difficilement intégrable.
On lit également dans les commentaires.
Elle propose que l'on installe, au coeur de l'économie, une force étrangère au capitalisme libéral : la solidarité sociale, le mutualisme, le don, la gratuité. Tailler une place au « non-profit »
dans un système qui ne connaît que le profit, c'est proposer une révolution.
L'économie du don n'existe pas ? Et puis, quoi encore ? Comment vit l'Eglise au travers des legs et héritages ? Comment vivent les associations si ce n'est pas par le don ? Comment vivent les écoles libres ? Comment vivent les paroisses ?
L'économie du don, ça existe déjà. Elle est déjà prise en compte puisqu'il existe des déductions fiscales, puisque l'Etat l'a prise en compte. Elle demande certainement à être developpée, mais enfin on ne peut pas dire non plus qu'on part de rien, soyons sérieux là encore. Sachant qu'il ne me semble pas que les entreprises soient à la traine en matière de mécénat, de soutien aux associations, aux fondations, etc. L'économie du don est tout simplement liée à l'économie globale et s'en nourrit.
D'autre part, Benoît XVI souligne que la voie correcte consisterait à ne pas laisser en tête à tête l'Etat et le marché, mais à faire fleurir la société civile.
C'est vrai qu'on se fait suffisamment harceler par toute la société civile de gauche, et qu'on n'en a pas encore assez. La société civile, c'est très pertinant lorsqu'il s'agit de parties prenantes, de gens impliqués dans les processus (salariész, clients, actionnaires) à un niveau ou à un autre, de gens élaborant des solutions pour améliorer, penser et perfectionner les opérations.
Mais généralement ce n'est pas ça. La société civile c'est aussi le nom que l'on donne à tous les commentateurs incompétents, qui sont à mille lieux des professionnels qu'ils critiquent à longueur de journée, en ignorant tout des enjeux et des perspectives. Curieux comme ça me rappelle quelqu'un...