Nos amis les rostbifs...
Publié le 31 Août 2006
Le 31 du mois d'août
Au trente-et-un du mois d'août (bis)
Nous vîm's venir sous l' vent à nous (bis)
Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer-z-et les flots:
C'était pour attaquer Bordeaux
Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux
A la santé du Roi de France,
Et merd' pour le Roi d'Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre!
Le Capitain' du bâtiment (bis)
Fit appeler son lieutenant, (bis)
" Lieutenant, te sens-tu capable:
Dis-moi te sens-tu, assez fort
Pour prendre l'Anglais à son bord?
Le Lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit: " Capitain'-z-oui! (bis)
Fait's branle-bas à l'équipage
Je vas hisser le pavillon
Qui rest'ra haut nous le jurons! "
Le maître donne un coup d' sifflet (bis)
Cargue les voiles au perroquet (bis)
File l'écoute et vent arrière
Laisse porter jusqu'à son bord
On verra bien qui s'ra le plus fort!
Vir' lof pour lof au même instant (bis)
Nous l'attaquâm's par son avant (bis)
A coups de haches d'abordage,
De sabres, piqu's et mousquetons,
Nous l'eûm's vit' mis à la raison
Que dira-t-on dudit bateau (bis)
En Angleterr'-z-et à Bordeaux (bis)
Qu'a laissé prendr' son équipage
Par un corsair' de six canons,
Lui qu'en avait trente et si bons?
Il s'agit d'un chant composé en l'honneur de Robert Surcouf, corsaire de l'Empire, qui, avec une simple frégate, « La Confiance », a vaincu le vaisseau Anglais, le « Kent », le 31 Août 1800.
Un an aprés la commémoration de Trafalgar par la perfide Albion, il me paraît intéressant de rappeler que nous n'avons pas à rougir du comportement de notre marine, même si depuis quelques siècles, la France a toujours hesité entre une politique maritime d'envergure ou la politique européenne et continentale.