Choses vues (4)
Publié le 25 Novembre 2009
On a appris récemment que des nouveaux éléments viendraient confirmer la véracité du
suaire de Turin. En effet, il semblerait que des traces, invisibles à l'oeil nu, évoquent le nom du Christ, directement sur le suaire. Si l'on rajoute à ça, le fait qu'on a de plus en plus de
doutes sur les parcelles utilisées pour la datation au carbone 14, ce sont quelques éléments de plus qui vont dans le sens de l'authentification.
Pour plus d'infos, il suffit de parcourir mon billet sur le sujet.
L'euthanasie est de plus en plus clairement une demande, ou plutôt une exigence de bien-portants, rien à faire, on y revient toujours. Koztoujours monte au front courageusement, et se fait violemment attaquer ensuite par les bien-pensants habituels. Si vous avez envie de castagner, il y a du boulot. A l'appui de son argumentation, on pense bien sûr au cas de cet Anglais, paralysé, dans un état végétatif, et à qui on vient de donner la possibilité de communiquer avec le reste du monde. Et il compte bien "profiter de sa vie", nullement en finir...
CSP, ou Comité de Salut Public, le blogueur troskyste-révolutionnaire, qui veut pendre le dernier capitaliste avec les tripes du dernier réac, bien connu de tous les blogs politiques, a eu une histoire amoureuse avec une aristo de la fraternité St Pie X. C'est un fake, une blague, c'est pas possible autrement, j'arrive pas à y croire, dites-moi que c'est inventé. Parce que c'est objectivement impossible. Peut-être que ce n'est qu'un jeu de la part de CSP, jouer les anticonformistes chez les anticonformistes de gauche, adopter la posture de celui qui estime ceux que tout le monde aime abhorrer, de prendre tous les clichés les plus caricaturaux, les uns après les autres, pour en faire le panégyrique. Et il en est pafaitement capable.
Mais bon, allez, faisons un effort, admettons que ce soit vrai.
Bienvenue dans mon monde, CSP.
Mon monde il est là, et encore bien vivant, n'en déplaise à tes petits copains. Avec au choix, ses traditions, ses coutumes, ses chasses, ses rallyes, ses armoiries, ses chevalières, ses scouts, ses écoles avec curés ou religieuses, ses chateaux branlants, ses messes en latin, ses militaires, ses chants, ses pélerinages, ses familles. Je ne vais pas t'ennuyer avec le passé, te rappeler que ce sont tes ancêtres idéologiques qui ont coupé la tête à certains de ses ancêtres à elle, tu le sais, te rappeler les oppositions que tu connais comme moi n'a pas vraiment d'intérêt. Par contre, ils font la même chose que toi, ce sont des gardiens, des héritiers de valeurs que tu hais peut-être, mais qui ont fait la France, que tu le veuilles ou pas.
Non, ce que je souhaitai saluer, c'est ta lucidité, bien que troublée par tes sentiments (j'ai du mal à croire que tu aurais été aussi charitable envers nous, sans cette fille). Tu vois bien qu'il y a de la vie qui y pousse, qui y croît, malgré ces idées contre lesquelles tu te bats à longueur de notes, que l'on a le sens de la politesse, que l'on est capable de se taire, d'accueillir les différences, même si l'on n'en pense pas moins, même si on est tout à fait marqué politiquement, et que l'on ne s'en cache pas. Et que l'on en est même fier.
J'aime beaucoup ce que tu écris.
Même chez nous, monstres sans coeur, héritiers des heures les plus sombres, il y a de l'amour en pagaille. A démultiplier par le nombre d'enfants, généralement largement au-dessus de la moyenne. Qui ne se ressemblent pas pour autant. Qui ne suivent pas non plus tous la voie tracée, à l'instar de ton amie ou de certains de mes potes.
Mais justement, on s'en fout, la famille, c'est important. Beaucoup plus que n'importe quelle idée politique ou que n'importe quelle voie choisie ensuite. Un jour, il faudrait que je me décide à écrire un billet sur la cohérence interne de cet univers, ce souci des traditions, du respect des valeurs, de la famille. Pas tout de suite, cependant.
Si on m'avait dit que c'était un troskyste qui serait l'un de ceux qui parleraient le mieux de la fraternité St Pie X, je l'aurais pas cru. Je ne sais pas si c'est vrai, mais en tout cas, merci CSP.
Pour plus d'infos, il suffit de parcourir mon billet sur le sujet.
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L'euthanasie est de plus en plus clairement une demande, ou plutôt une exigence de bien-portants, rien à faire, on y revient toujours. Koztoujours monte au front courageusement, et se fait violemment attaquer ensuite par les bien-pensants habituels. Si vous avez envie de castagner, il y a du boulot. A l'appui de son argumentation, on pense bien sûr au cas de cet Anglais, paralysé, dans un état végétatif, et à qui on vient de donner la possibilité de communiquer avec le reste du monde. Et il compte bien "profiter de sa vie", nullement en finir...
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Putain, le choc.*
CSP, ou Comité de Salut Public, le blogueur troskyste-révolutionnaire, qui veut pendre le dernier capitaliste avec les tripes du dernier réac, bien connu de tous les blogs politiques, a eu une histoire amoureuse avec une aristo de la fraternité St Pie X. C'est un fake, une blague, c'est pas possible autrement, j'arrive pas à y croire, dites-moi que c'est inventé. Parce que c'est objectivement impossible. Peut-être que ce n'est qu'un jeu de la part de CSP, jouer les anticonformistes chez les anticonformistes de gauche, adopter la posture de celui qui estime ceux que tout le monde aime abhorrer, de prendre tous les clichés les plus caricaturaux, les uns après les autres, pour en faire le panégyrique. Et il en est pafaitement capable.
Mais bon, allez, faisons un effort, admettons que ce soit vrai.
Bienvenue dans mon monde, CSP.
Mon monde il est là, et encore bien vivant, n'en déplaise à tes petits copains. Avec au choix, ses traditions, ses coutumes, ses chasses, ses rallyes, ses armoiries, ses chevalières, ses scouts, ses écoles avec curés ou religieuses, ses chateaux branlants, ses messes en latin, ses militaires, ses chants, ses pélerinages, ses familles. Je ne vais pas t'ennuyer avec le passé, te rappeler que ce sont tes ancêtres idéologiques qui ont coupé la tête à certains de ses ancêtres à elle, tu le sais, te rappeler les oppositions que tu connais comme moi n'a pas vraiment d'intérêt. Par contre, ils font la même chose que toi, ce sont des gardiens, des héritiers de valeurs que tu hais peut-être, mais qui ont fait la France, que tu le veuilles ou pas.
Non, ce que je souhaitai saluer, c'est ta lucidité, bien que troublée par tes sentiments (j'ai du mal à croire que tu aurais été aussi charitable envers nous, sans cette fille). Tu vois bien qu'il y a de la vie qui y pousse, qui y croît, malgré ces idées contre lesquelles tu te bats à longueur de notes, que l'on a le sens de la politesse, que l'on est capable de se taire, d'accueillir les différences, même si l'on n'en pense pas moins, même si on est tout à fait marqué politiquement, et que l'on ne s'en cache pas. Et que l'on en est même fier.
J'aime beaucoup ce que tu écris.
Des gens absolument charmants, figurez vous.
Qui m'ont accueilli le mieux du monde, sincèrement enchantés de rencontrer un "ami" de leur fille et me faisant les honneurs de leur maison avec un sens de l'hospitalité désarmant de naturel et de gentillesse. Le père, surtout, m'a impressionné de part son amabilité et aussi de sa prestance. Grand et fin, souriant, très bel homme, il avait ce profil d'aigle qui faisait qu'on l'imaginait fort bien en côte de mailles donner l'assaut aux murailles de Jérusalem - comme l'ont fait ses ancêtres, appris-je durant mon séjour...
Je passai un long week-end enchanteur. L'un des meilleurs de ma vie, sans aucun doute. C'était l'été, il faisait juste assez beau et chaud pour que ce soit le plus agréable, mon amie était intelligente et belle et resplendissante, on se cachait pour s'embrasser comme des adolescents, que vous dire de plus ?...
Quel beau moment ce fut. De ceux qui restent, longtemps, dans une mémoire, de ces souvenirs qui font sourire quand on se les rappelle...
(...)
Je ne crois pas avoir vu les gens d'une même famille s'aimer autant. C'en était sincèrement émouvant.
Qui m'ont accueilli le mieux du monde, sincèrement enchantés de rencontrer un "ami" de leur fille et me faisant les honneurs de leur maison avec un sens de l'hospitalité désarmant de naturel et de gentillesse. Le père, surtout, m'a impressionné de part son amabilité et aussi de sa prestance. Grand et fin, souriant, très bel homme, il avait ce profil d'aigle qui faisait qu'on l'imaginait fort bien en côte de mailles donner l'assaut aux murailles de Jérusalem - comme l'ont fait ses ancêtres, appris-je durant mon séjour...
Je passai un long week-end enchanteur. L'un des meilleurs de ma vie, sans aucun doute. C'était l'été, il faisait juste assez beau et chaud pour que ce soit le plus agréable, mon amie était intelligente et belle et resplendissante, on se cachait pour s'embrasser comme des adolescents, que vous dire de plus ?...
Quel beau moment ce fut. De ceux qui restent, longtemps, dans une mémoire, de ces souvenirs qui font sourire quand on se les rappelle...
(...)
Je ne crois pas avoir vu les gens d'une même famille s'aimer autant. C'en était sincèrement émouvant.
Même chez nous, monstres sans coeur, héritiers des heures les plus sombres, il y a de l'amour en pagaille. A démultiplier par le nombre d'enfants, généralement largement au-dessus de la moyenne. Qui ne se ressemblent pas pour autant. Qui ne suivent pas non plus tous la voie tracée, à l'instar de ton amie ou de certains de mes potes.
Mais justement, on s'en fout, la famille, c'est important. Beaucoup plus que n'importe quelle idée politique ou que n'importe quelle voie choisie ensuite. Un jour, il faudrait que je me décide à écrire un billet sur la cohérence interne de cet univers, ce souci des traditions, du respect des valeurs, de la famille. Pas tout de suite, cependant.
Si on m'avait dit que c'était un troskyste qui serait l'un de ceux qui parleraient le mieux de la fraternité St Pie X, je l'aurais pas cru. Je ne sais pas si c'est vrai, mais en tout cas, merci CSP.