Une autre arnaque parmi les idées reçues sur l 'islam

Publié le 1 Avril 2007

« Par un curieux acharnement à travestir le vrai, nos livres pour l'enseignement secondaire et les publications destinées au grand public s'appliquent à faire croire que les auteurs de l'Antiquité ont tous sombré dans un noir oubli dés la chute de l'Empire d'Occident et ne furent à nouveau connus en Occident que par les Arabes qui eux prenaient soins de les traduire. Ce ne serait qu'au temps de la renaissance, au réveil d'un sommeil de plus de mille années, que les humanistes en Italie puis en France et en Angleterre, auraient pris le relais et étudié les textes grecs et romains.

Tout cela est à revoir.

Les leçons et les principaux ouvrages des savants, philosophes, poètes et dramaturges de l'Antiquité ne furent jamais, à aucun moment ignorés des lettrés en Occident. Aristote était connu et étudié à Ravenne, au temps du roi des Goths Théodoric et du philosophe Boèce, dans les années 510-520, soit plus d'un siècle avant l'hégire.

Cet enseignement celui de la Logique, notamment n'a jamais cessé dans les écoles cathédrales puis dans les toutes premières universités. L'on se servait alors de traductions latines des textes grecs d'origine que les clers et les érudits de Constantinople avaient pieusement gardés et largement diffusés.

Les traductions du grec en langue arabe et de l'arabe en latin, que l'on attribue à Avicenne et Averroès sont apparues relativement tard, alors que tous les enseignements étaient déjà en place en Occident et que cela faisait plus d'un siècle que la
Logique, directement inspirés d'Aristote, était reconnue comme l'un des septs « arts libéraux » du cursus universitaire. »

Jacques Heers


  

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Histoire

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V
"Vous connaissez des pays, autres qu'occidentaux, qui aient demandé pardon pour leurs exactions ? Perso, je n'en connais pas."C'est pas une raison pour que nous ne le fassions pas, surtout quand on prétend qu 'on est plus avancé que les autres.
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P
Oui, mais on ne joue pas non plus avec la fierté d'un pays, faut pas s'étonner ensuite s'il se divise.
V
Tout à fait, notre Occident est en avance sur tout le monde, mais je le répète, ce n'est pas une raison pour dévaloriser les autres.Herrs une référence en histoire, oui biensûr, c'est pour ça qu'il y a pas grand monde de d'accord avec lui, sauf les gens sensés comme vous. C'est juste en me balançant une phrase comme ça que vous pensez être convaincant ? Encore une fois tous les deux vous avez une machine à remonter le temps?Quant au jeu stupide de pseudo comme vous dites, vous en pensez ce que vous voulez, ça m'est égal. Vous savez ce qu'un raciste comme vous peut penser de moi, ça ne va pas m'empêcher de dormir.De plus je ne vous vois pas contester farouchement lorque je vous dis que vous êtes raciste, ce que quelqu'un qui ne serait pas raciste aurait fait."Je me fous d'être arabophobe ou pas"C'est grave, y a rien d'autre à rajouter.
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P
Je cherche la vérité, pas l'idéologie.Et l'idéologie anti-occidentale et pro-arabe est particulièrement puissante...
V
"Non, j'évoquais les conquêtes musulmanes, plus destructrices que la colonisation, encouragées par les sourates hyperviolentes du Coran. "Absolument faux, les chiffres le montrent."Quant aux persécutions des Juifs, je doute qu'il y ait eu des massacres massifs, mais bon, j'imagine qu'il faut qu'on demande pardon "Le pardon c'est gratuit, mais bon quand on ne veut jamais admettre ses erreurs et que l'on ne voit que celles des autres,  je reconnais que c'est dur.Moi faible d'esprit? Non Monsieur, j'ai des idées cohérentes et logiques contrairement à vous, et je ne passe pas du coq à l'âne lorsque je débats sur un sujet. Et puis moi au moins je ne suis pas raciste. Vous passez votre temps à vous acharner sur les Arabes, et vous prétendez ne pas être faible d'esprit. Non mais laissez-moi rire ! Pourquoi, je repose la question, soutenez-vous Herrs, au lieu de la thèse connue de tous? La réponse est simple, ce n'est pas parce que Herrs est sérieux, les autres historiens ne sont pas cons non plus, mais c'est parce que vous êtes arabophobe. C'est un constat, pas une insulte, tous vous propos le montrent.Sinon vous et Monsieur Herrs vous avez une machine à remonter le temps?Comme le dit si bien Amelichan, il me suftit de contempler l'Allhambra pour voir qu'il a tort.Evidemment que notre civilisation occidentale est très brillante. A l'heure actuelle, c'est en Occident qu'on vit le mieux, sinon pourquoi aurions-nous des gens originaires d'ailleurs ? Mais je le répète, ce n'est pas une raison pour se croire supérieur au reste de la Terre, et à passer constamment son temps à dénigrer les autres.; ce que vous ne cessez de faire.
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P
Je remarque que vous ne contestez pas votre jeu stupide de pseudo. Absolument faux, les chiffres le montrent. Quels chiffres ? Vous avez des chiffres pour le VIIeme siècle et les ravages des conquêtes initiées à l'époque ? Si la terre richissimes de Carthage ont laissé place au désert, c'est bien parceque quelqu'un a négligé de les entretenir et les a brûlés, disons-le..... Sur les juifs, de quels massacres massifs parlez vous ? Qu'il y ait eu des problèmes, je veux bien, des massacres, non. Je ne passe pas du coq à l'ane, tout est lié, QUE VOUS LE VOULIEZ OU PAS. La fierté d'être français, (les jeunes n'ont aucune envie de s'intégrer dans un pays qui n'est pas foutu d'être fier de son passé) est lié aux relations avec les autres pays. Vous connaissez des pays, autres qu'occidentaux, qui aient demandé pardon pour leurs exactions ? Perso, je n'en connais pas.Les thèses connues de tous sont rarement les bonnes, on le voit avec le politiquement correct, etc, que je passe ma vie à combattre. Vous vous souvenez de ce que vous me racontiez sur Pie XII, regardez mon dernier billet et constatez combien vous avez TORT. Je me fous d'être arabophobe ou pas, je veux la vérité historique, dépouillé des oripeaux de la pensée unique, c'est tout. Et Heers, QUE VOUS LE VOULIEZ OU PAS, est une référence en histoire. Mais ça vous l'ignorez...C'est vrai qu'il y a beaucoup d'Alhambra par le monde, mais ce n'est pas grave, ety Heers, je le repete, ne parle que des traductions des grecs, qui n'ont pas été transmises par les arabes. Il ne parle pas d'autre chose, là encore, vous ne SAVEZ PAS LIRE. Aujourd'hui, on assiste à une immigration massive qui peut être le prélude à des difficultés gravissimes, je ne dis rien de plus. Je ne dénigre pas les autres pays, je remarque que l'Occident est en avance, que tous les autres pays le copient, et que cela fait longtemps que c'est ainsi. Et que certains des autres soi-disants modèles, qui ne sont pas inférieurs, sont bien à la bourre. Et que ça fait pas de mal que le remarquer. Rien de plus.
V
"Votre argumentation est digne de la cour de récré de maternelle : "C'est pas moi, c'est toi qui y est".En un mot, pitoyable."Ah bon? Elle me semble plutôt digne de vous. C'est vous qui me parlez de sourates violentes du Coran alors que moi je vous parlais de méfaits de le colonisation, que vous minimisez."Ce n'est pas qu'il n'y a pas de cohérence, c'est qu'on parle de tous les sujets à la fois, vous savez, la nuance ne fait pas de mal..."Là ce n'est même plus de la nuance, ce sont des sujets qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres ( l'islam, la banlieue et la colonisation...). Quand on parle de nuance ça veut dire qu'il y a quand même un rapport, aussi minime soit-il. C'est vous qui m'avez dit qu'en parlant de gamins de banlieues vous ne parliez pas de musulmans. "Quels sont les autres apports des arabes ?"A cette question de la part d'une personne née de la dernière pluie, je vous réponds ceci :Les sciences et techniques islamiques[1] se sont développées au Moyen Âge, dans le contexte politico-religieux de l'expansion arabo-musulmane. Le monde arabo-musulman est à son apogée du VIIIe siècle au XIVe siècle : c'est l'âge d'or de la science arabe.Cette culture scientifique a pris son essor à Damas sous les derniers Omeyyades, puis à Bagdad sous les premiers Abbassides. Elle débute par une traduction accompagné de lecture critique des ouvrages de l'Antiquité en physique, mathématique, astronomie ou encore médecine, traductions qui concourreront à la genèse d'une culture arabe « classique »[2].Dans ce contexte, la langue arabe, langue du corpus sacré de l'islam, jouera un rôle essentiel comme outil et véhicule de cette culture qui n'est déjà plus une simple transmission de la pensée grecque car elle comporte de nombreuses innovations.La civilisation arabo-musulmane a joué un grand rôle dans l'histoire des mathématiques en sauvegardant mais aussi en approfondissant l'héritage antique. Ce rôle a été particulièrement novateur en algèbre , mot d'origine arabe, grâce à l'utilisation des chiffres arabes, et du zéro, en analyse combinatoire et en trigonométrie. Les mathématiques ont été utilisées par les savants arabes comme auxiliaires d'autres disciplines telles que l'astronomie, les techniques de constructions géométriques (mosaïque, muquarnas, coupole ...) mais aussi à des fins purement religieuses pour calculer les coordonnées géographiques et indiquer la direction de La Mecque.En géométrie, les mathématiciens islamiques reprennent les travaux grecs (Euclide) grâce à un effort de traduction et de copie des traités de l'Antiquité, souvent encouragé par le pouvoir politique. Ainsi les Arabo-musulmans ont pu s'approprier les acquis de l'Antiquité et les utiliser comme base pour leur propre développementL'empire musulman dominait la médecine au Moyen Âge grâce à des personnages comme Avicenne, auteur de la monumentale encyclopédie médicale Qanûn, Ibn Nafis, qui décrit la circulation sanguine pulmonaire, et al-Razi, initiateur de l'usage de l'alcool en médecine. Au XIe siècle, l'Andalou Abu-l-Qasim az-Zahrawi (appelé Abulcassis en Occident) écrit un ouvrage de référence sur la chirurgie. Maïmonide (1135-1204), médecin personnel du sultan ayyoubide Saladin, influença également la médecine arabe. Les hôpitaux servaient à la fois d'école de médecine et de lieux de soins ce qui correspond à l'invention de la médecine hospitalière.Les Arabes traduisent les traités de Dioscoride (De Materia Medica) et font progresser la pharmacopée. Le mot sirop est d'origine arabe. L'utilisation des alambics permet de distiller les substances telles que l'essence de rose. On leur doit l'extension de la culture de la canne à sucre et dans une moindre mesure du coton. Leur acquis principale réside dans la création de jardins botaniques (Al-Andalus), à la fois lieux d'acclimatation et d'étude avec une orientation vers les plantes médicinales. On notera une extension de le zone de culture de certains fruits (agrumes, bananes) et de certaines fleurs (crocus sativus dont on tire le safran). Grâce à la maîtrise de l'hydraulique et de la botanique, les agronomes arabo-musulmans auront permis à l'agriculture méditerranéenne de sortir de l'antique triade de la culture blé-vigne-olivier.A partir du travail de sélection de la dynastie perse des Sassanides , ils créeront les chevaux arabes, les alezans, qui étonneront tant les premiers croisés par leur agilité. La création de races originales de chameaux de bât sera un atout essentiel pour la maîtrise de l'espace.Quelques ouvrages :Ibn Bakhtishu, Livre de la propriété des animauxAl-Qazwini, Les Merveilles de la créationLa civilisation arabo-musulmane compte des alchimistes renommés. En cherchant de l'or, ils travaillent sur d'autres matières comme par exemple l'acide nitrique et perfectionnent la distillation (alambic est un mot d'origine arabe comme alcool). La chimie connut une impulsion décisive avec Jâbir ibn Hayyân (vers 845) et s'illustra avec la manipulation de nombreux produits minéraux, végétaux et animaux.Le développement sans précédent de l'industrie papetière conduira à la mise au point d'encres, de papiers de qualités différentes capables de supporter dorures et enluminures, à la maîtrise de fermentations et de procédés d'encollage. La rame de papier est un autre mot d'origine arabe (ramza).Ibn al-Haytham, Taqi al-Din et al-Kindi ont réalisé des manuscrits d'optique.Les systèmes d'irrigation sont souvent considérés comme un acquis de la civilisation arabo-musulmane. La noria (mot d'origine arabe) mue par un manège, était connue des Romains car l'irrigation était une nécessité déjà ancienne dans ces régions semi-arides nouvellement conquises.En matière d'hydraulique, on leur doit sans doute l'exploitation de nappes profondes en Afrique du nord, Sicile et Espagne car la technique était déjà maîtrisée en Iran, grâce à la technique des qanats.L'industrie du papier est certainement la plus emblématique de l'expression technique arabo-musulmane avec l'apparition de moules en bambou, une standardisation des formats (notamment 1 x 1,414) et l'utilisation de l'énergie hydraulique pour la fabrication de la pâte. En générant des techniques affuentes, elle conduira à quelques évolutions sociales caractéristiques d'un nouveau système technique (travail des femmes dans les ateliers, création de corporations et de nouveaux métiers) sans toutefois atteindre la dimension d'une véritable révolution technique.D'une façon générale, les arabo-musulman semblent avoir fait preuve de pragmatisme, acceptant les techniques de l'occupé en évitant ainsi les troubles socio-économiques liés à toute révolution technique en profondeur.Étant au départ un peuple nomade, il possèdent une technologie peu développée car les installations techniques avancées nécessitent la sédentarisation. Ils manquèrent de fer, du fait de la rareté des gisements et de sources d'énergie insuffisantes, et furent contraints de l'échanger contre de l'or et des épices. La navigation fluviale (Nil, Euphrate) est restée proche de celle de l'antiquité et les innovations en matière de navigation semblent limitées bien que L.LOPEZ leur attribue l'invention de la voile carrée dite latine. La maîtrise de l'espace leur a posé problème comme aux Romains, et il faudra attendre le XVe siècle pour trouver le premier pont en pierre dans l'Europe turque. L'industrie textile s'appuiera largement sur les développements des régions soumises (textiles égyptiens, tapis persans). La vie religieuse de l'Islam exigeait la ville et on assistera à la création d'une vingtaine de centres urbains, mais le plus souvent selon des plans réguliers déjà connus du monde greco-romain.En matière militaire, la cotte de mailles et l'épée sont empruntés aux occidentaux. L'arbalète est connue tardivement au IXe siècle. Le livre de technique militaire composé pour Saladin dans la deuxième moitié du XIIe s, n'indique pas d'originalités par rapport aux techniques occidentales de l'époque en ce qui concerne la machinerie de guerre et l'artillerie à contrepoids. En revanche l'arquebuse apparaît dans les armées du royaume de Grenade nasride au XIIIe s ; c'est ainsi que l'Occident chrétien acquière la poudre inventée par la civilisation chinoise[3].Au final, c'est peut-être dans son rapport original avec l'art que la technique s'est le plus enrichie au contact de la civilisation arabo-musulmane.L'effet de diffusion technologique du fait de l'unité politique de l'empire sera bientôt tempéré par la fractionnement en nombreux califats indépendants.L'astronomie se développe peu en Europe lors du Moyen Âge, mais elle est alors florissante dans le monde arabe. Les scientifiques de cette civilisation reprennent les études du grec Claude Ptolémée (IIe siècle) tout en améliorant son système. Ainsi, les premières traductions en arabe de l'Almageste datent du IXe siècle. À cette époque, cet ouvrage était perdu en Europe. En conséquence, l'Europe occidentale redécouvrit Ptolémée à partir des traductions des versions arabes : une traduction en latin a été réalisée par Gérard de Crémone à partir d'un texte provenant de Tolède, en Espagne. Il fut incapable de traduire de nombreux termes techniques - il retint même le nom arabe Abrachir pour Hipparque.L'astronomie est la discipline reine car elle permet une meilleure connaissance des territoires par la détermination des longitudes et des latitudes. L'astronomie arabe s'est attachée à résoudre des problèmes concernant la pratique de l'Islam : déterminer les dates du ramadan, calculer l'heure des cinq prières quotidiennes, fixer la direction de La Mecque. Il ne faut pas perdre de vue que la civilisation musulmane se fonde sur un calendrier lunaire et sur les échanges commerciaux lointains. Astrolabe perse, XVIIIe siècleJusqu'à l'apparition de la lunette astronomique, l'observation des astres a progressé grâce à l'utilisation de l'astrolabe : cet instrument qui servit également à la navigation, a probablement été inventé par Hipparque. Il a ensuite été amélioré dans le monde islamique, avant d'atteindre l'Europe vers 970, par l'intermédiaire du moine Gerbert d'Aurillac. Ce dernier rapporta un astrolabe d'Al-Andalus.L'astronome arabe al-Farghani écrit beaucoup sur le mouvement des corps célestes ; son œuvre est traduite en latin au XIIe siècle. À la fin du Xe siècle, un grand observatoire est construit près de Téhéran par l'astronome al-Khujandi. Il effectue une série d'observations qui lui permettent de calculer l'obliquité de l'écliptique. En Perse, Omar Khayyam compile une série de tables et réforme le calendrier. Un grand observatoire est construit à Istanbul, pour l'astronome arabe, Taqi al-Din. Les savants musulmans de l'époque médiévale qui s'occupent d'astronomie sont nombreux (al-Battani, al-Farabi, Omar Khayyam, al-Kindi, al-Hasib al-Misri, al-Maghribi, al-Razi, Ibn al-Haytham, al-Biruni, al-Sufi, al-Tusi, al-Kashi, Qadi-zadeh Roumi, Oulough Beg, Taqi al-Din)... al-Sijzî remet en cause la fixité de la Terre.L'astrologie arabe est en relation avec l'astronomie : les horoscopes sont établis en fonction des astres et nécessitent l'utilisation d'instruments d'observation. Au cours du Moyen Âge, les géographes arabes, tels qu'Idrisi, Ibn Battuta, et Ibn Khaldun ont conservé et enrichi l'héritage gréco-romain. Les premiers géographes musulmans reprennent souvent les légendes et perpétuent l'œuvre des géographes de l'Antiquité (Hérodote, Pline l'Ancien ou encore Ptolémée).Les grands géographes sont :Al Masudi, mort en 957, Muruj adh-dhahab ou Les prairies d'or, est le manuel de référence des géographes et des historiens du monde musulman. Il a beaucoup voyagé à travers le monde arabe ainsi qu’en Extrême-Orient.Ya'qubi (IXe siècle), Livre des paysAl-Bekri, auteur du Routier de l’Afrique blanche et noire du nord-ouest, rédigé à Cordoue vers 1068Al Idrissi, (mort vers 1165), Description de l'Afrique et de l'EspagneIbn Battûta (mort en 1377) est le premier géographe de culture arabe à se rendre en Afrique subsaharienne, à Gao et à Tombouctou ; son ouvrage principal s’intitule Présent à ceux qui aiment à réfléchir sur les curiosités des villes et les merveilles des voyages.Ibn Khaldoun, (mort en 1406) est un historien et philosophe d' Afrique du Nord. Certains le considèrent comme l'historien des sociétés arabe, berbère et perse. Il est l’auteur des Prolégomènes historiques et d’une Histoire des Berbères.Léon l'Africain, (mort en 1548), est l’auteur d’une précieuse description de l'AfriqueRifa'a al-Tahtawi (mort en 1873) traduisit des ouvrages médiévaux de géographie et d’histoire. Son œuvre porte surtout sur l’Egypte musulmane.La cartographie progresse pendant l'âge d'or de la civilisation musulmane. Grâce à la boussole, transmise par les Chinois, et aux tables de coordonnées géographiques, il devient plus facile aux marchands de se déplacer.Voilà Monsieur bonne lecture !!!Au fait pourquoi vous vous acharnez à soutenir la thèse de Herrs ? Quel est votre intérêt ? Pourquoi vous n'admettez pas l'histoire connue de tous? Vous avez un énorme problème avec les Arabes, ça c'est clair.Sinon qu'avez-vous à répondre aux persécutions des Juifs par l'Europe chrétienne, que vous minimisez là aussi ?
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P
Que je sache, ce n'est pas moi qui pratique ce petit jeu digne de la maternelle de changement de pseudo. Les propos que vous vous attribuez ont été écrits par Bénédicte. Au moins, en ce qui me concerne, je ne suis pas schizophrène. C'est vous qui me parlez de sourates violentes du Coran alors que moi je vous parlais de méfaits de le colonisation, que vous minimisez. Non, j'évoquais les conquêtes musulmanes, plus destructrices que la colonisation, encouragées par les sourates hyperviolentes du Coran. Vous ne lisez pas mes réponses, c'est tout le problème. Quand on parle de nuance ça veut dire qu'il y a quand même un rapport, aussi minime soit-il. C'est vous qui m'avez dit qu'en parlant de gamins de banlieues vous ne parliez pas de musulmans. J'ai vraiment l'impression que vous êtes faible d'esprit. Sur les blogs, on parle de tous les sujets. Or, j'estime que ces gamins de banlieue ne s'intégreront jamais si l'on passe notre temps à demander pardon. Pour eux, la fierté est un élément primordial. C'est en cela que ce sujet s'articule sur la repentance, et donc, la colonisation. Quant aux innovations de l'islam, inutile de se référer à Avicenne, qui fut persecuté en son temps (c'est comme justifier les avancées scientifiques de l'Eglise par Galilée), les chiffres arabes sont en réalité indiens, le zéro également, les traductions des grecs existaient déjà en Europe, c'est la seule chose que dit Heers, rien d'autre, et vous ne prouvez pas non plus le contraire... Au fait, dans votre texte, je relève que souvent, ils se sont appuyés sur l'héritage gréco-romain, et l'Occident. Je ne nie pas qu'il n'y ait pas eu d'innovations technologiques dans l'islam, je dis juste que le bilan de l'islam est clairement négatif, vu les guerres sans fin et les haines, initiées par celle-ci.Quant aux persécutions des Juifs, je doute qu'il y ait eu des massacres massifs, mais bon, j'imagine qu'il faut qu'on demande pardon ?Peut-on être fier de notre pays, je vous le demande, y a-t-il quoique ce soit dont vous soyez fiers ? Juste pour savoir...
V
"Dans le monde musulman, en pratique, il n'y a que la répudiation qui existe, jamais la femme n'a le droit d'ouvrir la bouche. "Non le divorce aussi existe allez prouvez-moi le contraire.Et dire une affirmation comme ça, c'est grave. Vous êtes parti interroger les femmes musulmannes une par une? Vous êtes vraiment grave.
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P
A vous de prouver, c'est vous qui avez voulu imposer le sujet, c'est à vous de démontrer, pas à moi....Je ne suis pas grave, je suis conscient de la piètre liberté féminine dans des pays comme la Lybie, l'Arabie Saoudite, l'Indonésie, le Pakistan, l'Afghanisthan, l'Egypte, etc, etc.