Et pourquoi pas Bayrou ?
Publié le 10 Mars 2007
Je me suis posé la question de savoir pour qui voter en cas d'absence du candidat représentant la Bête immonde, à l'élection présidentielle.
J'avais opté pour la Madonne blanche.
Mais force est de constater que le soufflé médiatique, dont bénéficie actuellement Bayrou, est propice à donner des idées.
Bayrou est, à mon sens, encore plus méprisable que Royal. Non seulement ses idées ne sont rien d'autres que des avatars de programmes, vaguement tirée d'une mentalité démocrate-chrétienne, (pour ne pas dire démocrate-crétine) mais il avoue également ne pas souhaiter exercer d'autorité autrement que par consensus. Les syndicats de l'Education Nationale le savent bien, eux qui dirigaient l'EN en cogestion avec leur ministre, selon l'aveu même d'icelui. Un président qui ne serait rien de plus qu'une potiche, c'est bien la dernière chose dont la France a besoin.
Inutile de dire, qu'à ce compte-là, je préfère encore la grande prêtresse. On sera peut-être, voire certainement, mal gouvernés, mais au moins on le sera.
Mais peut-être ne vais-je pas choisir Royal, et voter plutôt pour l'ahuri du Béarn.
Pourquoi donc ?
A cause de la garantie des désordres que cela va causer, et de la proportionnelle, que Bayrou a besoin d'instaurer, pour gouverner un minimum.
Ce qui permettrait aux députés FN de faire leur entrée au Parlement, de devenir un arbitre des débats parlementaires, rôle qui ne serait pas anodin, car cela obligerait des partis ayant toujours refusé de s'allier avec lui, de rechercher ses voix et donc, de négocier, et de prendre parti avec les représentants de la bête immonde.
Et rien que d'y penser, je m'en délecte déjà...
En fait, il serait même plus efficace de voter, dés le premier tour, pour Bayrou, le vote le Pen n'étant considéré comme un vote contestataire, dont les politiques ont décidé, une fois pour toutes, de ne pas tenir compte. Qu'il y ait 18%, 20%, 25% ou même 30% de votes le Pen ne changera rien, tant que la classe politique aura décidé de conserver la barrière sanitaire autour du FN, et de ne pas tenir compte des avertissements répétés des Français.
En vertu du paradoxe de Condorcet, selon lequel Bayrou a toutes les probabilités de l'emporter au second tour, à l'unique condition qu'il parvienne à franchir le premier tour, on constate que si au moins la moitié des électeurs du FN se décident à apporter leur soutien à Bayrou, celui-ci aurait toutes les chances de passer au second tour, et de permettre au FN d'accéder ensuite au Parlement.
On arrive donc à la conclusion que si l'on souhaite que nos idées avancent, il faut faire en sorte de bloquer le système. Et cela a beaucoup plus de chances de se produire avec Bayrou, qu'avec le Pen...
C'est la raison pour laquelle le Pen aura ses signatures.
Car même si il accède au second tour, il représente un danger encore plus grand pour Sarkolène si il n'a pas ses parrainages, grâce, ou à cause de, l'appui qu'il peut fournir à l'ahuri du Béarn dès le premier tour.
Quand on vous dit que la politique, c'est du billard à trois bandes...
J'avais opté pour la Madonne blanche.
Mais force est de constater que le soufflé médiatique, dont bénéficie actuellement Bayrou, est propice à donner des idées.
Bayrou est, à mon sens, encore plus méprisable que Royal. Non seulement ses idées ne sont rien d'autres que des avatars de programmes, vaguement tirée d'une mentalité démocrate-chrétienne, (pour ne pas dire démocrate-crétine) mais il avoue également ne pas souhaiter exercer d'autorité autrement que par consensus. Les syndicats de l'Education Nationale le savent bien, eux qui dirigaient l'EN en cogestion avec leur ministre, selon l'aveu même d'icelui. Un président qui ne serait rien de plus qu'une potiche, c'est bien la dernière chose dont la France a besoin.
Inutile de dire, qu'à ce compte-là, je préfère encore la grande prêtresse. On sera peut-être, voire certainement, mal gouvernés, mais au moins on le sera.
Mais peut-être ne vais-je pas choisir Royal, et voter plutôt pour l'ahuri du Béarn.
Pourquoi donc ?
A cause de la garantie des désordres que cela va causer, et de la proportionnelle, que Bayrou a besoin d'instaurer, pour gouverner un minimum.
Ce qui permettrait aux députés FN de faire leur entrée au Parlement, de devenir un arbitre des débats parlementaires, rôle qui ne serait pas anodin, car cela obligerait des partis ayant toujours refusé de s'allier avec lui, de rechercher ses voix et donc, de négocier, et de prendre parti avec les représentants de la bête immonde.
Et rien que d'y penser, je m'en délecte déjà...
En fait, il serait même plus efficace de voter, dés le premier tour, pour Bayrou, le vote le Pen n'étant considéré comme un vote contestataire, dont les politiques ont décidé, une fois pour toutes, de ne pas tenir compte. Qu'il y ait 18%, 20%, 25% ou même 30% de votes le Pen ne changera rien, tant que la classe politique aura décidé de conserver la barrière sanitaire autour du FN, et de ne pas tenir compte des avertissements répétés des Français.
En vertu du paradoxe de Condorcet, selon lequel Bayrou a toutes les probabilités de l'emporter au second tour, à l'unique condition qu'il parvienne à franchir le premier tour, on constate que si au moins la moitié des électeurs du FN se décident à apporter leur soutien à Bayrou, celui-ci aurait toutes les chances de passer au second tour, et de permettre au FN d'accéder ensuite au Parlement.
On arrive donc à la conclusion que si l'on souhaite que nos idées avancent, il faut faire en sorte de bloquer le système. Et cela a beaucoup plus de chances de se produire avec Bayrou, qu'avec le Pen...
C'est la raison pour laquelle le Pen aura ses signatures.
Car même si il accède au second tour, il représente un danger encore plus grand pour Sarkolène si il n'a pas ses parrainages, grâce, ou à cause de, l'appui qu'il peut fournir à l'ahuri du Béarn dès le premier tour.
Quand on vous dit que la politique, c'est du billard à trois bandes...