Pourquoi je n'écarte pas (encore) le vote Royal...
Publié le 18 Janvier 2007
Notre cher ministre de l'Intérieur, ces derniers temps, m'a favorablement impressionné dans son début de campagne et la maîtrise dont il fait preuve.
Non seulement à cause de son congrés aux dimensions pharaoniques mais aussi et surtout, pour avoir osé rompre avec le laïcisme ambiant, en n'hésitant pas à faire référence à certaines références les plus heureuses de notre histoire. Il y annonce son besoin de spiritualité, et rappelle les racines ancestrales françaises. Ça faisait longtemps qu'un homme politique, hormis l'extrême droite ne l'avait plus évoqué.
On ne remarquera pas l'absence de politique familiale, ou même sa référence à Simone Veil et les 300 000 avortements (chiffre complètement fantaisiste) de 1975, permettant à l'orateur de ratisser large. On ne lui en tiendra pas trop grande rigueur, c'est le but de l'exercice. Dire tout et son contraire, ça permet d'engranger à moindre frais. Il a réussi, du même coup, à faire l'unité de son camp, Villepin s'étant calmé. Celui-ci affiche l'union, sachant trés bien que personne, à droite, n'accepterait qu'il affirmasse le contraire, même si on sent bien qu'il en a furieusement envie.
Entre son discours et le début de sa campagne au Mont St Michel, endroit symbolique s'il en est (surtout pour ce blog), Sarkozy a marqué les esprits, et selon tous les commentateurs, conserve une longueur d'avance sur la gauche, qui ne sait sous quel angle l'attaquer. Il leur prend toutes leurs références, même quand il se plante (le monopole du coeur), se revendique des mânes de Jaurès, bref, occupe l'espace, tandis que Ségo s'embourbe dans des querelles pichrocolines, dont seul le parti socialiste a le secret.
Car Segolène, pendant ce temps, remet Hollande en place. Entre ces deux là, le seul lien qui existe encore est celui qui peut unir deux parents divorcés avec enfants, ça n'a plus grand rapport avec l'amour qu'il convient d'avoir pour la personne qui vous a fait l'honneur de partager votre vie. Le premier secrétaire vit cette dépendance d'autant plus mal qu'il est complétement dépendant d'elle pour avoir un poste dans le prochain gouvernement. Preuve en est que si cet imbécile de Montebourg a pu se permettre cette pique, c'est bien parce qu'il sait que François Hollande vit désormais avec Anne Hidalgo, une élue socialiste parisienne, avec qui il a d'ailleurs un enfant, si vous voulez vraiment tout savoir...
En outre, il faut noter les réactions diverses et variées, telles celle de Badinter, qui a affirmé dans une interview à Apathie, la chose suivante, dont on notera la méthode Coué revendiquée.
C'est à mon sens, bien mal connaître les Français, que de croire, qu'en vertu des changements politiques que l'on connait depuis 1981, il faudrait que tous les travaux d'une mandature soient démolis la suivante. C'est un argument des plus artificiels, qui ne tient pas compte du ras le bol envers les mesures préhistoriques que certains semblent encore vouloir appliquer.
Voilà toute une série d'arguments, en plus de penser à la fureur des gauchistes, qui ne me voyait pas fondamentalement hostile à voter Sarkozy, lors d'un second tour qui opposerait celui-ci à Marie-Ségolène.
Il n'empêche.
Il y a un mais.
C'est peut-être pour ces incapables de socialistes que mon vote va aller...
J'ai bien dit peut-être.
En effet, Sarkozy n'a pas cessé de faire preuve de sa rouerie, avec l'affaire des voitures brûlées, dont il a fait minorer le chiffre de moitié afin de montrer les résultats exemplaires de sa politique. Vous comprendrez que pour une ancienne victime de ces salopards, ce camouflage ait du mal à passer. Cet autre fait divers, arrivé le jour même à Bordeaux, laisse songeur sur l'incapacité des médias à faire part de certaines nouvelles qui pourraient perturber certains en haut lieu.
Et pourtant, pour ma part, ce n'est pas le plus grave.
Tout d'abord, force est de constater que chacun, à droite comme à gauche, se mobilise à l'approche de cette échéance, ce qui veut dire, l'effet du vote utile jouant à plein, que je pense que le Pen n'arrivera pas au second tour, à mon grand regret, et ce, même si le vote le Pen s'est banalisé à tel point que des cités entières pourraient voter pour lui.
Cependant, des sources, informées et haut placées, laissent prévoir que le Pen n'aura pas ses signatures, les élus susceptibles de lui accorder leurs parrainages faisant l'objet de pressions de toute sorte, qui ne sont rien d'autre que scandaleuses, dans une démocratie digne de ce nom. Ces menaces proviennent directement de leur parti, ou des conseils généraux qui organisent un chantage avec les subventions, dont ces élus de terrrain pourraient avoir besoin. A moins d'une aide du parti socialiste de dernière minute, il semblerait donc que le Pen ne puisse pas se présenter, ce genre de méthodes rappellant furieusement le trucage sur les chiffres des voitures incendiées. Inutile de dire que l'absence du candidat d'extrême droite ne serait rien d'autre que du foutage de gueule démocratique, et un hold-up en bonne et due forme.
Dans cette situation, il paraîtrait que Sarkozy, pour éviter de se mettre les électeurs du FN à dos, négocierait une participation de Marine le Pen au gouvernement. Chose qui m'apparaît des plus fantaisistes, et ce, même si la source est des plus sérieuses (non, je ne la dévoilerais pas). En effet, je suis convaincu que le FN aurait tout à perdre d'une participation au gouvernement où seul un strapontin lui serait accordé. C'est de cette manière que Mitterand avait liquidé les communistes, il serait plus que dangereux d'y aller sans avoir tous les paramètres en main. C'est le meilleur moyen d'échouer (merci Sun Tsu). J'avoue que je ne porte pas crédit à cette hypothèse une seule seconde, la présence du FN au gouvernement obligeant Sakozy à faire face, dés les premiers instants, à des manifestations monstres de la part des bien-pensants, qu'on a déjà vu à l'oeuvre lors d'un certain entre deux tours.
A l'exception d'une consigne de vote pour Villiers, que je me refuse, pour le moment, à exécuter, eu égard au comportement plus que douteux de Guillaume Peltier à l'égard de son ancienne famille, je ne vois aucun argument dirimant, de voter pour le candidat qui a le plus de chance de faire tomber celui que j'estime responsable de l'absence de le Pen au second tour: Nicolas Sarkozy.
Que l'on ne vienne pas me parler d'intérêt national, afin d'empêcher la gauche d'arriver au pouvoir. La droite obéit à la gauche, ainsi qu'aux décrets moralisants des médias, ou des associations spécialisées dans les coups de force médiatiques. La droite n'est pas fichue, au niveau national, d'afficher un tant soit peu d'indépendance d'esprit autrement qu'en off, par rapport à ce système qui n'est rien d'autre que stalinien. Certains politiques de droite n'hésitent pas à nous renier dés qu'ils sont accusés de nous avoir serrés la main. Et j'avoue que je suis lassé de ces hypocrisies successives, de ces trahisons sans nombres.
N'attendez pas de ma part une quelconque indulgence envers ces moutons que sont les politiques de droite. Ils ne cherchent qu'à rester en place en bafouant les règles de la politesse la plus élémentaire.
N'attendez pas de grandeur d'âme de ma part, elle n'a pas sa place dans une élection où se joue le poste suprême.
N'attendez pas que je pense à la France lorsque l'on voit ce que ce sentiment a donné en 40.
N'attendez pas de générosité de ma part. Elle n'a pas lieu d'être. Ces grands stratèges empêchent le débat démocratique avec des manières on ne peut plus détestables, qu'il ne s'attende pas à ce que je me laisse faire sans réagir.
N'attendez pas de solidarité avec mes amis de droite (oui, j'en ai aussi), quand, malgré l'amitié que j'ai pour eux, leurs représentants passent leur temps à me cracher à la figure.
A tous les gauchistes qui pourraient se réjouir de ce choix (possible), je leur dirais que j'utilise leur candidate pour obliger la droite, sans autres solutions pour arriver au pouvoir, à assumer, et à faire alliance avec le FN. Car qu'ils le veulent ou non, je suis convaincu que la France est un pays majoritairement à droite, et qu'il ne tient qu'à la droite réconciliée de réduire vos positions à néant. Ce n'est pas parcequ'ils ont gagné une bataille qu'ils ont gagné la guerre.
Il est évident que je ne représente pas la droite nationale et que mon avis a peu de poids. Mais ce sentiment existe. Alors que je peux tout à fait envisager, dans une élection "normale", de faire enrager les gauchistes, en votant pour Sarkozy, lors d'un second tour, autant dans une élection sans le Pen, je n'aurai pas de scrupules à voter pour ses adversaires. On dit souvent que durant la présidentielle, on ne vote par POUR un projet, mais plutôt CONTRE quelqu'un. Et bien, c'est exactement mon cas. La droite n'a pas d'égards envers le candidat que j'ai choisi, il est donc normal que je n'en ai pas le moindre pour le sien, et qu'à la limite, je milite contre lui. Il y en a marre que l'extrême droite passe pour les dindons de la farce à chaque élection. Ce sont les seules personnes, dans ce pays, qu'il est de bon ton d'humilier à longueur de temps.
Et si la gauche passe, je pense me barrer de ce pays, à plus ou moins long terme, n'en déplaise à cet abruti de Montebourg.
Je n'ai pas encore arrêté ma décision définitive, en cas d'absence de le Pen. Mais parceque la droite refuse d'affronter le politiquement correct, n'a pas la décence et le courage de FAIRE FACE, je ne vois aucun inconvénient majeur à lui barrer la route en cas d'absence de le Pen au premier tour.
***
Non seulement à cause de son congrés aux dimensions pharaoniques mais aussi et surtout, pour avoir osé rompre avec le laïcisme ambiant, en n'hésitant pas à faire référence à certaines références les plus heureuses de notre histoire. Il y annonce son besoin de spiritualité, et rappelle les racines ancestrales françaises. Ça faisait longtemps qu'un homme politique, hormis l'extrême droite ne l'avait plus évoqué.
On ne remarquera pas l'absence de politique familiale, ou même sa référence à Simone Veil et les 300 000 avortements (chiffre complètement fantaisiste) de 1975, permettant à l'orateur de ratisser large. On ne lui en tiendra pas trop grande rigueur, c'est le but de l'exercice. Dire tout et son contraire, ça permet d'engranger à moindre frais. Il a réussi, du même coup, à faire l'unité de son camp, Villepin s'étant calmé. Celui-ci affiche l'union, sachant trés bien que personne, à droite, n'accepterait qu'il affirmasse le contraire, même si on sent bien qu'il en a furieusement envie.
Entre son discours et le début de sa campagne au Mont St Michel, endroit symbolique s'il en est (surtout pour ce blog), Sarkozy a marqué les esprits, et selon tous les commentateurs, conserve une longueur d'avance sur la gauche, qui ne sait sous quel angle l'attaquer. Il leur prend toutes leurs références, même quand il se plante (le monopole du coeur), se revendique des mânes de Jaurès, bref, occupe l'espace, tandis que Ségo s'embourbe dans des querelles pichrocolines, dont seul le parti socialiste a le secret.
Car Segolène, pendant ce temps, remet Hollande en place. Entre ces deux là, le seul lien qui existe encore est celui qui peut unir deux parents divorcés avec enfants, ça n'a plus grand rapport avec l'amour qu'il convient d'avoir pour la personne qui vous a fait l'honneur de partager votre vie. Le premier secrétaire vit cette dépendance d'autant plus mal qu'il est complétement dépendant d'elle pour avoir un poste dans le prochain gouvernement. Preuve en est que si cet imbécile de Montebourg a pu se permettre cette pique, c'est bien parce qu'il sait que François Hollande vit désormais avec Anne Hidalgo, une élue socialiste parisienne, avec qui il a d'ailleurs un enfant, si vous voulez vraiment tout savoir...
En outre, il faut noter les réactions diverses et variées, telles celle de Badinter, qui a affirmé dans une interview à Apathie, la chose suivante, dont on notera la méthode Coué revendiquée.
"Ségolène Royal sera élue, j'en suis convaincu." Oh certes, "Nicolas Sarkozy lui est supérieur, sur les idées, l'expression."
"L'alternance, vous n'y pouvez rien, les Français veulent changer. Et puis, c'est une femme. C'est un autre changement. Ce sont deux tendances de fond qui favorisent Ségolène."
"L'alternance, vous n'y pouvez rien, les Français veulent changer. Et puis, c'est une femme. C'est un autre changement. Ce sont deux tendances de fond qui favorisent Ségolène."
C'est à mon sens, bien mal connaître les Français, que de croire, qu'en vertu des changements politiques que l'on connait depuis 1981, il faudrait que tous les travaux d'une mandature soient démolis la suivante. C'est un argument des plus artificiels, qui ne tient pas compte du ras le bol envers les mesures préhistoriques que certains semblent encore vouloir appliquer.
Voilà toute une série d'arguments, en plus de penser à la fureur des gauchistes, qui ne me voyait pas fondamentalement hostile à voter Sarkozy, lors d'un second tour qui opposerait celui-ci à Marie-Ségolène.
Il n'empêche.
Il y a un mais.
C'est peut-être pour ces incapables de socialistes que mon vote va aller...
***
J'ai bien dit peut-être.
En effet, Sarkozy n'a pas cessé de faire preuve de sa rouerie, avec l'affaire des voitures brûlées, dont il a fait minorer le chiffre de moitié afin de montrer les résultats exemplaires de sa politique. Vous comprendrez que pour une ancienne victime de ces salopards, ce camouflage ait du mal à passer. Cet autre fait divers, arrivé le jour même à Bordeaux, laisse songeur sur l'incapacité des médias à faire part de certaines nouvelles qui pourraient perturber certains en haut lieu.
Et pourtant, pour ma part, ce n'est pas le plus grave.
Tout d'abord, force est de constater que chacun, à droite comme à gauche, se mobilise à l'approche de cette échéance, ce qui veut dire, l'effet du vote utile jouant à plein, que je pense que le Pen n'arrivera pas au second tour, à mon grand regret, et ce, même si le vote le Pen s'est banalisé à tel point que des cités entières pourraient voter pour lui.
Cependant, des sources, informées et haut placées, laissent prévoir que le Pen n'aura pas ses signatures, les élus susceptibles de lui accorder leurs parrainages faisant l'objet de pressions de toute sorte, qui ne sont rien d'autre que scandaleuses, dans une démocratie digne de ce nom. Ces menaces proviennent directement de leur parti, ou des conseils généraux qui organisent un chantage avec les subventions, dont ces élus de terrrain pourraient avoir besoin. A moins d'une aide du parti socialiste de dernière minute, il semblerait donc que le Pen ne puisse pas se présenter, ce genre de méthodes rappellant furieusement le trucage sur les chiffres des voitures incendiées. Inutile de dire que l'absence du candidat d'extrême droite ne serait rien d'autre que du foutage de gueule démocratique, et un hold-up en bonne et due forme.
Dans cette situation, il paraîtrait que Sarkozy, pour éviter de se mettre les électeurs du FN à dos, négocierait une participation de Marine le Pen au gouvernement. Chose qui m'apparaît des plus fantaisistes, et ce, même si la source est des plus sérieuses (non, je ne la dévoilerais pas). En effet, je suis convaincu que le FN aurait tout à perdre d'une participation au gouvernement où seul un strapontin lui serait accordé. C'est de cette manière que Mitterand avait liquidé les communistes, il serait plus que dangereux d'y aller sans avoir tous les paramètres en main. C'est le meilleur moyen d'échouer (merci Sun Tsu). J'avoue que je ne porte pas crédit à cette hypothèse une seule seconde, la présence du FN au gouvernement obligeant Sakozy à faire face, dés les premiers instants, à des manifestations monstres de la part des bien-pensants, qu'on a déjà vu à l'oeuvre lors d'un certain entre deux tours.
A l'exception d'une consigne de vote pour Villiers, que je me refuse, pour le moment, à exécuter, eu égard au comportement plus que douteux de Guillaume Peltier à l'égard de son ancienne famille, je ne vois aucun argument dirimant, de voter pour le candidat qui a le plus de chance de faire tomber celui que j'estime responsable de l'absence de le Pen au second tour: Nicolas Sarkozy.
Que l'on ne vienne pas me parler d'intérêt national, afin d'empêcher la gauche d'arriver au pouvoir. La droite obéit à la gauche, ainsi qu'aux décrets moralisants des médias, ou des associations spécialisées dans les coups de force médiatiques. La droite n'est pas fichue, au niveau national, d'afficher un tant soit peu d'indépendance d'esprit autrement qu'en off, par rapport à ce système qui n'est rien d'autre que stalinien. Certains politiques de droite n'hésitent pas à nous renier dés qu'ils sont accusés de nous avoir serrés la main. Et j'avoue que je suis lassé de ces hypocrisies successives, de ces trahisons sans nombres.
N'attendez pas de ma part une quelconque indulgence envers ces moutons que sont les politiques de droite. Ils ne cherchent qu'à rester en place en bafouant les règles de la politesse la plus élémentaire.
N'attendez pas de grandeur d'âme de ma part, elle n'a pas sa place dans une élection où se joue le poste suprême.
N'attendez pas que je pense à la France lorsque l'on voit ce que ce sentiment a donné en 40.
N'attendez pas de générosité de ma part. Elle n'a pas lieu d'être. Ces grands stratèges empêchent le débat démocratique avec des manières on ne peut plus détestables, qu'il ne s'attende pas à ce que je me laisse faire sans réagir.
N'attendez pas de solidarité avec mes amis de droite (oui, j'en ai aussi), quand, malgré l'amitié que j'ai pour eux, leurs représentants passent leur temps à me cracher à la figure.
A tous les gauchistes qui pourraient se réjouir de ce choix (possible), je leur dirais que j'utilise leur candidate pour obliger la droite, sans autres solutions pour arriver au pouvoir, à assumer, et à faire alliance avec le FN. Car qu'ils le veulent ou non, je suis convaincu que la France est un pays majoritairement à droite, et qu'il ne tient qu'à la droite réconciliée de réduire vos positions à néant. Ce n'est pas parcequ'ils ont gagné une bataille qu'ils ont gagné la guerre.
Il est évident que je ne représente pas la droite nationale et que mon avis a peu de poids. Mais ce sentiment existe. Alors que je peux tout à fait envisager, dans une élection "normale", de faire enrager les gauchistes, en votant pour Sarkozy, lors d'un second tour, autant dans une élection sans le Pen, je n'aurai pas de scrupules à voter pour ses adversaires. On dit souvent que durant la présidentielle, on ne vote par POUR un projet, mais plutôt CONTRE quelqu'un. Et bien, c'est exactement mon cas. La droite n'a pas d'égards envers le candidat que j'ai choisi, il est donc normal que je n'en ai pas le moindre pour le sien, et qu'à la limite, je milite contre lui. Il y en a marre que l'extrême droite passe pour les dindons de la farce à chaque élection. Ce sont les seules personnes, dans ce pays, qu'il est de bon ton d'humilier à longueur de temps.
Et si la gauche passe, je pense me barrer de ce pays, à plus ou moins long terme, n'en déplaise à cet abruti de Montebourg.
***
Je n'ai pas encore arrêté ma décision définitive, en cas d'absence de le Pen. Mais parceque la droite refuse d'affronter le politiquement correct, n'a pas la décence et le courage de FAIRE FACE, je ne vois aucun inconvénient majeur à lui barrer la route en cas d'absence de le Pen au premier tour.