Benoit XVI passe à l'offensive
Publié le 14 Septembre 2006
Le pape Benoit XVI a, durant son voyage en Bavière, permis la chute de plusieurs tabous. Tout d'abord, il a critiqué sans détour l'absence de la raison dans l'action, en prenant l'islam comme exemple, provoquant une levée de boucliers de la part des progressistes et des islamistes.
Par ailleurs, il faut noter l'érection de l'Institut du Bon Pasteur, institut tenu par des prêtres qui ont été exclu de la fraternité St Pie X. Les principaux abbés, surnommés par la journaliste du Figaro, Sophie de Ravinel, les "Tontons Flingueurs de la Tradition", sont les suivants: l'abbé Laguérie auquel la Vie a consacré un éditorial incendiaire, vite suivi par des articles de la Croix ou de Témoignage Chrétien condamnant un retour de ces prêtres dans le giron de l'Eglise (bien que votre serviteur estime, pour sa part, qu'ils n'en étaient jamais parti), l'abbé de Tanoüarn et l'abbé Héry.
Ces prêtres n'ont aucune des obligations qui lient la Fraternité St Pierre, l'autre bastion de la Tradition, qui font officiellement partie de l'Eglise, à la condition de pratiquer le bi-ritualisme (pratiquer le rit latin et le nouveau rit, généralement en langue vernaculaire, i.e en français).
Ce pas en avant est encourageant pour la suite, et notamment, pour l'obtention par la fraternité St Pie X de l'annulation de la demande d'autorisation des prêtres aux évêques, aujourd'hui nécessaire, pour pratiquer le rit millénaire qu'est la messe en latin.
Ces deux événements encourageants montrent combien Benoit XVI est attaché à une ferme défense de la foi catholique et n'hésite pas à relativiser l'oecuménisme, dont on nous rabâche les oreilles depuis quinze ans.
D'ailleurs les mêmes qui appellent l'oecuménisme de tous leurs voeux ne voient pas cette réintégration de leurs frères catholiques d'un trés bon oeil. Ils semblent plus attachés au dialogue avec leurs frères protestants, qu'avec des catholiques traditionnalistes.
De plus, avec l'annonce de la conversion de Frère Roger, de la communauté de Taizé, le débat sur la messe est ranimé, cette conversion d'un protestant n'étant, semble-t-il qu'une adhésion au rit nouveau institué par Paul VI. Les propos des pasteurs protestants dans les années 1970 allaient clairement dans ce sens. Le pasteur Max Thurian, dans la Croix du 30 Mai 1969, annoncait qu'avec cette messe, les protestants "pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l'Eglise Catholique".
L'attitude de Benoit XVI est donc prometteuse pour l'évolution de la foi catholique vers un peu plus de fermeté et de tradition. Nous ne partageons pas un grand nombre de valeurs avec l'islam ou avec les protestants. Ne pas le dire, pour éviter de choquer, serait mensonger. Ce n'est pas à l'Eglise de renier ou de camoufler ses convictions.
Par ailleurs, il faut noter l'érection de l'Institut du Bon Pasteur, institut tenu par des prêtres qui ont été exclu de la fraternité St Pie X. Les principaux abbés, surnommés par la journaliste du Figaro, Sophie de Ravinel, les "Tontons Flingueurs de la Tradition", sont les suivants: l'abbé Laguérie auquel la Vie a consacré un éditorial incendiaire, vite suivi par des articles de la Croix ou de Témoignage Chrétien condamnant un retour de ces prêtres dans le giron de l'Eglise (bien que votre serviteur estime, pour sa part, qu'ils n'en étaient jamais parti), l'abbé de Tanoüarn et l'abbé Héry.
Ces prêtres n'ont aucune des obligations qui lient la Fraternité St Pierre, l'autre bastion de la Tradition, qui font officiellement partie de l'Eglise, à la condition de pratiquer le bi-ritualisme (pratiquer le rit latin et le nouveau rit, généralement en langue vernaculaire, i.e en français).
Ce pas en avant est encourageant pour la suite, et notamment, pour l'obtention par la fraternité St Pie X de l'annulation de la demande d'autorisation des prêtres aux évêques, aujourd'hui nécessaire, pour pratiquer le rit millénaire qu'est la messe en latin.
Ces deux événements encourageants montrent combien Benoit XVI est attaché à une ferme défense de la foi catholique et n'hésite pas à relativiser l'oecuménisme, dont on nous rabâche les oreilles depuis quinze ans.
D'ailleurs les mêmes qui appellent l'oecuménisme de tous leurs voeux ne voient pas cette réintégration de leurs frères catholiques d'un trés bon oeil. Ils semblent plus attachés au dialogue avec leurs frères protestants, qu'avec des catholiques traditionnalistes.
De plus, avec l'annonce de la conversion de Frère Roger, de la communauté de Taizé, le débat sur la messe est ranimé, cette conversion d'un protestant n'étant, semble-t-il qu'une adhésion au rit nouveau institué par Paul VI. Les propos des pasteurs protestants dans les années 1970 allaient clairement dans ce sens. Le pasteur Max Thurian, dans la Croix du 30 Mai 1969, annoncait qu'avec cette messe, les protestants "pourront célébrer la Sainte Cène avec les mêmes prières que l'Eglise Catholique".
L'attitude de Benoit XVI est donc prometteuse pour l'évolution de la foi catholique vers un peu plus de fermeté et de tradition. Nous ne partageons pas un grand nombre de valeurs avec l'islam ou avec les protestants. Ne pas le dire, pour éviter de choquer, serait mensonger. Ce n'est pas à l'Eglise de renier ou de camoufler ses convictions.