A propos de Mgr Williamson
Publié le 23 Janvier 2009
Précision de Mgr Fellay concernant les propos de Mgr Williamson sur la shoah.
Conclusion, la Fraternité St Pie X se désolidarise de Mgr Williamson. Les propos qu'on lui reproche ne concerne pas la fraternité St Pie X d'une quelconque façon.
PS: Au fait, tant qu'à faire d'y être, petit rappel:
Merci à Ennemond, la bataille de la communication fait rage...
"Permettez moi s'il vous plaît de me présenter. Je suis le supérieur général de la Fraternité St Pie X. J'ai été informé d'une interview donnée par Mgr Williamson, un membre de notre Fraternité,
pour la TV "Sveridges", et publiée ce soir... Bien qu'on avait compris que l'interview ne devait porter que sur des questions religieuses seulement, le journaliste demanda l'opinion du prélat sur
des questions historiques.
Il est évident qu'un évêque ne peut parler avec l'autorité épiscopale que des questions de foi et de morale. Si il évoque des questions séculières, son opinion à ces sujets ne représente que lui. La fraternité que je dirige n'a aucune légitimité pour traiter de ces sujets et n'en réclame aucune. Notre seul et unique objectif est la restauration de la doctrine traditionnelle dans l'Eglise catholique.
Pour cette raison, nous sommes acceptés respectés et estimés dans le monde entier. Il est très dommage d'utiliser une interview religieuse pour introduire des questions séculières et controversées avec l'intention évidente de mal représenter ou mettre à mal l'activité de notre Fraternité. Une telle "tentative n'atteindra pas son but. La Fraternité St Pie X ne renoncera pas à son intention d'apporter la vraie Foi catholique et les sacrements aux fidèles catholiques qui y ont droit."
Il est évident qu'un évêque ne peut parler avec l'autorité épiscopale que des questions de foi et de morale. Si il évoque des questions séculières, son opinion à ces sujets ne représente que lui. La fraternité que je dirige n'a aucune légitimité pour traiter de ces sujets et n'en réclame aucune. Notre seul et unique objectif est la restauration de la doctrine traditionnelle dans l'Eglise catholique.
Pour cette raison, nous sommes acceptés respectés et estimés dans le monde entier. Il est très dommage d'utiliser une interview religieuse pour introduire des questions séculières et controversées avec l'intention évidente de mal représenter ou mettre à mal l'activité de notre Fraternité. Une telle "tentative n'atteindra pas son but. La Fraternité St Pie X ne renoncera pas à son intention d'apporter la vraie Foi catholique et les sacrements aux fidèles catholiques qui y ont droit."
Conclusion, la Fraternité St Pie X se désolidarise de Mgr Williamson. Les propos qu'on lui reproche ne concerne pas la fraternité St Pie X d'une quelconque façon.
PS: Au fait, tant qu'à faire d'y être, petit rappel:
Le père de Monseigneur Lefebvre, René Lefebvre, celui qui l'avait éduqué, celui qui lui avait appris à distinguer les systèmes sains des attelages politiques qui mènent l'Europe à sa perte, n'a
pas craint – en son temps – de résister jusqu'à faire couler son sang en mourant déporté au camp de Sonnenburg.
Filateur de Tourcoing honoré et estimé, il avait rempli un rôle important au cours du premier conflit mondial. Non mobilisable, il s'était mis à la disposition de l'Intelligence Service et avait permis l’évasion d’un grand nombre de prisonniers. Il retrouva du service dans les réseaux de résistance dès l’année 1940, en transmettant des messages radiodiffusés sur Londres ou en recueillant des prisonniers français, belges ou allemands. Le 21 avril 1941, ce lieutenant des Forces françaises combattantes, membre du réseau Zéro-France, fut arrêté par la Gestapo. D’abord incarcéré à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, il fut déporté en Pologne, au camp de Sonnenburg, celui qu'on appela le « Folterhölle », c'est-à-dire « l'enfer de torture », connu pour ses mauvais traitements et brutalités et dont les dernières centaines de prisonniers furent éliminés à la mitraillette dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945. D’abord tenu par les S.A., il était géré par les S.S. à l’époque où le père de Monseigneur Lefebvre y entra.
Sans abandonner son chapelet, son missel et son imitation de Jésus Christ, René Lefebvre périt le 4 mars 1944. Son corps a disparu dans les charniers du système concentrationnaire nazi. Le 16 juillet 1953, une décision gouvernementale lui attribua la qualité de déporté résistant. C’est bien ce type de héros, fier et noble, défenseur de sa patrie et surtout de sa foi, quitte à donner sa vie, que la Fraternité Saint-Pie X compte donner en modèle à la jeunesse. Ce n’est certainement pas ces tristes « héros » journalistiques si temporels et conformistes passés maîtres dans l'art de l’amalgame et du dénigrement.
Filateur de Tourcoing honoré et estimé, il avait rempli un rôle important au cours du premier conflit mondial. Non mobilisable, il s'était mis à la disposition de l'Intelligence Service et avait permis l’évasion d’un grand nombre de prisonniers. Il retrouva du service dans les réseaux de résistance dès l’année 1940, en transmettant des messages radiodiffusés sur Londres ou en recueillant des prisonniers français, belges ou allemands. Le 21 avril 1941, ce lieutenant des Forces françaises combattantes, membre du réseau Zéro-France, fut arrêté par la Gestapo. D’abord incarcéré à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, il fut déporté en Pologne, au camp de Sonnenburg, celui qu'on appela le « Folterhölle », c'est-à-dire « l'enfer de torture », connu pour ses mauvais traitements et brutalités et dont les dernières centaines de prisonniers furent éliminés à la mitraillette dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945. D’abord tenu par les S.A., il était géré par les S.S. à l’époque où le père de Monseigneur Lefebvre y entra.
Sans abandonner son chapelet, son missel et son imitation de Jésus Christ, René Lefebvre périt le 4 mars 1944. Son corps a disparu dans les charniers du système concentrationnaire nazi. Le 16 juillet 1953, une décision gouvernementale lui attribua la qualité de déporté résistant. C’est bien ce type de héros, fier et noble, défenseur de sa patrie et surtout de sa foi, quitte à donner sa vie, que la Fraternité Saint-Pie X compte donner en modèle à la jeunesse. Ce n’est certainement pas ces tristes « héros » journalistiques si temporels et conformistes passés maîtres dans l'art de l’amalgame et du dénigrement.
Merci à Ennemond, la bataille de la communication fait rage...