Sondage sur le rite tridentin
Publié le 8 Octobre 2008
Dans un sondage CSA, commandé par Paix Liturgique, que votre serviteur a pu se procurer, on constate, qu'à l'inverse de ce que prétendent certains de nos évêques, la messe traditionnelle ne semble
uniquement faite pour être réservée à un public d'élite. Alors, bien sûr, il s'agit d'un sondage, à prendre avec les réserves habituelles, mais tout de même, les résultats sont quelque peu en
contradiction avec ce que l'on nous serine à longueur de jounée.
Ainsi, pour 61% des sondés se disant pratiquants réguliers, il est normal que les deux formes liturgiques, ordinaire et extraordinaire, soient célébrées dans les principales églises de leur diocèse. Dans le même sens, 42% des personnes interrogées se disent favorables à ce que la messe en latin soit célébrée tous les dimanches dans leur église.
Visiblement, les fidèles ne comprennent pas le mot "extraordinaire" de la même manière qu'un évêque qui n'hésitait pas à dire que si la forme s'appelait "extraordinaire", c'était pour qu'elle reste rare ad vitam aeternam.
Enfin, le meilleur pour la fin.
34% des catholiques pratiquants se disent prêts à fréquenter régulièrement, c'est à dire au moins une fois par mois, le rite tridentin. Et 27% des personnes interrogées se disent prêts à s'y rendre de temps en temps, quelques fois dans l'année, 28% refusant de toute façon de s'y rendre.
Quelles conclusions tirer de cette étude ?
Elles sont simples.
Dans les paroisses, le gros des fidèles assistant aux nouvelles messes prévues par le Motu Proprio ne sont pas des habitués, ne sont pas des militants historiques de la fraternité St Pierre ou St Pie X, mais sont des fidèles lambda, pas impliqués du tout dans les querelles historiques.
Les chiffres mettent en évidence des populations interéssées par le rite tridentin sans commune mesure avec les qualificatifs usuellement plaqués aux communautés traditionnelles, "groupuscules", "minorités" et autres "petits nombres", que certains lecteurs (ou lectrices) de ce blog ne sont pas les derniers à utiliser...
Ainsi, pour 61% des sondés se disant pratiquants réguliers, il est normal que les deux formes liturgiques, ordinaire et extraordinaire, soient célébrées dans les principales églises de leur diocèse. Dans le même sens, 42% des personnes interrogées se disent favorables à ce que la messe en latin soit célébrée tous les dimanches dans leur église.
Visiblement, les fidèles ne comprennent pas le mot "extraordinaire" de la même manière qu'un évêque qui n'hésitait pas à dire que si la forme s'appelait "extraordinaire", c'était pour qu'elle reste rare ad vitam aeternam.
Enfin, le meilleur pour la fin.
34% des catholiques pratiquants se disent prêts à fréquenter régulièrement, c'est à dire au moins une fois par mois, le rite tridentin. Et 27% des personnes interrogées se disent prêts à s'y rendre de temps en temps, quelques fois dans l'année, 28% refusant de toute façon de s'y rendre.
Quelles conclusions tirer de cette étude ?
Elles sont simples.
Dans les paroisses, le gros des fidèles assistant aux nouvelles messes prévues par le Motu Proprio ne sont pas des habitués, ne sont pas des militants historiques de la fraternité St Pierre ou St Pie X, mais sont des fidèles lambda, pas impliqués du tout dans les querelles historiques.
Les chiffres mettent en évidence des populations interéssées par le rite tridentin sans commune mesure avec les qualificatifs usuellement plaqués aux communautés traditionnelles, "groupuscules", "minorités" et autres "petits nombres", que certains lecteurs (ou lectrices) de ce blog ne sont pas les derniers à utiliser...