Bienvenue au pape !
Publié le 12 Septembre 2008

En espérant que cette visite se déroule de la meilleure façon possible, dans la prière et le recueillement. Votre serviteur va être quelque peu pris ces deux jours, mobilisé qu'il est dans des équipes d'accueil des pélerins.
Vous pouvez suivre en direct, la visite ici ou là (Pour ceux qui le connaissent, Michel de Jaeghere est consultant sur LCI).
PS (13:20) : Le discours de Benoit XVI à l'Elysée est déjà disponible.
PS 2 : Au fait, St Nicolas du Chardonnet arbore les couleurs du Vatican et a sonné le carillon à toute volée au passage du pape (je l'ai entendu de mes propres oreilles)...
Ps3 : On notera les propos du pape dans l'avion au sujet du Motu Proprio:
Que dites-vous à ceux qui, en France, craignent que le Motu proprio ‘Summorum pontificum’ marque un retour en arrière sur les grandes intuitions du Concile Vatican II ?
C’est une peur infondée parce que ce Motu proprio est simplement un acte de tolérance, dans un but pastoral pour des personnes qui ont été formées dans cette liturgie, l’aiment, la connaissent, et veulent vivre avec cette liturgie. C’est un petit groupe parce que cela suppose une formation en latin, une formation dans une certaine culture. Mais il me semble que c’est exigence normale de la foi et de pastorale pour un évêque de notre Eglise d’avoir de l’amour et de la tolérance pour ces personnes et de leur permettre de vivre avec cette liturgie. Il n’y a aucune opposition entre la liturgie renouvelée par le Concile Vatican II et cette liturgie. Chaque jour (du Concile, ndlr), les pères conciliaires ont célébré la messe selon l’ancien rite et, en même temps, ils ont conçu un développement naturel pour la liturgie dans tout ce siècle car la liturgie est une réalité vivante qui se développe et conserve dans son développement son identité. Il y a donc certainement des accents différents, mais quand même une identité fondamentale qui exclue une contradiction, une opposition entre la liturgie renouvelée et la liturgie précédente. Je pense quand même qu’il y a une possibilité d’un enrichissement des deux parties. D’un côté les amis de l’ancienne liturgie peuvent et doivent connaître les nouveaux saints, les nouvelles préfaces de la liturgie, etc… d’autre part, la liturgie nouvelle souligne plus la participation commune mais, toujours, n’est pas seulement l’assemblée d’une seule communauté mais un acte de l’Eglise universelle, en communion avec tous les croyants de tous les temps, et un acte d’adoration. Dans ce sens, il me semble qu’il y a un enrichissement réciproque et il est clair que la liturgie renouvelée est la liturgie ordinaire de notre temps.
C’est une peur infondée parce que ce Motu proprio est simplement un acte de tolérance, dans un but pastoral pour des personnes qui ont été formées dans cette liturgie, l’aiment, la connaissent, et veulent vivre avec cette liturgie. C’est un petit groupe parce que cela suppose une formation en latin, une formation dans une certaine culture. Mais il me semble que c’est exigence normale de la foi et de pastorale pour un évêque de notre Eglise d’avoir de l’amour et de la tolérance pour ces personnes et de leur permettre de vivre avec cette liturgie. Il n’y a aucune opposition entre la liturgie renouvelée par le Concile Vatican II et cette liturgie. Chaque jour (du Concile, ndlr), les pères conciliaires ont célébré la messe selon l’ancien rite et, en même temps, ils ont conçu un développement naturel pour la liturgie dans tout ce siècle car la liturgie est une réalité vivante qui se développe et conserve dans son développement son identité. Il y a donc certainement des accents différents, mais quand même une identité fondamentale qui exclue une contradiction, une opposition entre la liturgie renouvelée et la liturgie précédente. Je pense quand même qu’il y a une possibilité d’un enrichissement des deux parties. D’un côté les amis de l’ancienne liturgie peuvent et doivent connaître les nouveaux saints, les nouvelles préfaces de la liturgie, etc… d’autre part, la liturgie nouvelle souligne plus la participation commune mais, toujours, n’est pas seulement l’assemblée d’une seule communauté mais un acte de l’Eglise universelle, en communion avec tous les croyants de tous les temps, et un acte d’adoration. Dans ce sens, il me semble qu’il y a un enrichissement réciproque et il est clair que la liturgie renouvelée est la liturgie ordinaire de notre temps.