L'euthanasie ? Un appel au secours.
Publié le 24 Novembre 2007
Parfois, les malades "n'en finissent pas de mourir". Comme ces patients avec leur cancer du poumon. "C'est terrible, leur peau s'abîme, les escarres apparaissent, les crachats sont
purulents, il faut les aspirer' continuellement, c'est triste et ça traîne, c'est insupportable pour eux, pour leurs proches, pour nous." Ne faudrait-il pas mieux en finir et pousser la
seringue ?
Elise Gagnet jure n'y avoir "jamais pensé", trouve le geste "trop violent" et a "la conviction profonde qu'il y a d'autres solutions". Le débat sur l'euthanasie, elle ne fait que l'effleurer.
Dans son service, "un patient sur trois" exprime "dans des moments d'intenses douleurs ou d'angoisse" son "envie de mourir". "Systématiquement, lorsque nous soulageons cette personne physiquement, psychologiquement, la demande, toujours, finit par disparaître", assure-t-elle.
Elise Gagnet jure n'y avoir "jamais pensé", trouve le geste "trop violent" et a "la conviction profonde qu'il y a d'autres solutions". Le débat sur l'euthanasie, elle ne fait que l'effleurer.
Dans son service, "un patient sur trois" exprime "dans des moments d'intenses douleurs ou d'angoisse" son "envie de mourir". "Systématiquement, lorsque nous soulageons cette personne physiquement, psychologiquement, la demande, toujours, finit par disparaître", assure-t-elle.
La mort apaisée, Elise Gagnet, infirmière en soins palliatifs.
Quand les catholiques disent que l'euthanasie n'est généralement rien d'autre qu'un appel au secours, qu'une prise de conscience d'un abandon, qui disparait dès lors que l'on tâche de prendre soin de ces mourants, ce n'est pas qu'une vue de l'esprit.