Revue de presse
Publié le 25 Octobre 2007
Ces billets sont à lire. Vraiment.
- le corporatisme de nos syndicats préférés. (oui, on a changé le nom de l'agrégateur)
- le décryptage excellent des publicités Grimbergen, réalisé par ce gauchiste de Ka.
- je relis actuellement des archives d'Econoclate. Ce billet sur le pétrole est à retenir, d'autant que pas grand-chose n'a changé depuis la rédaction de celui-ci. On retiendra également cette solution qui pourrait supprimer définitivement le problème des spams. Et enfin, il faut lire aussi ce billet sur la raison pour laquelle il faut bien payer les mauvais chercheurs.
- l'article qui relate l'échec du Rafale au Maroc. Décidément, nous sommes de vrais pieds-nickelés...
- le corporatisme de nos syndicats préférés. (oui, on a changé le nom de l'agrégateur)
- le décryptage excellent des publicités Grimbergen, réalisé par ce gauchiste de Ka.
- je relis actuellement des archives d'Econoclate. Ce billet sur le pétrole est à retenir, d'autant que pas grand-chose n'a changé depuis la rédaction de celui-ci. On retiendra également cette solution qui pourrait supprimer définitivement le problème des spams. Et enfin, il faut lire aussi ce billet sur la raison pour laquelle il faut bien payer les mauvais chercheurs.
- l'article qui relate l'échec du Rafale au Maroc. Décidément, nous sommes de vrais pieds-nickelés...
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Ayan Hirsi Ali donne un entretien au Monde, dans lequel elle clame sa colère et ne mâche pas ses mots, sur la considération dont bénéficie l'islam en Europe.
Mais c'est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd'hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de
l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même
s'il s'agit de faire taire les gens comme moi.
Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps.
Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer.
Mon cas fait passer la question de la liberté d'expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l'islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l'affaire. C'est un enjeu majeur pour nos pays, qu'aucun personnage politique d'envergure n'a encore osé prendre à bras-le-corps.
Et parce qu'elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu'elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer.
Je crois qu'elle a une vision de la France légèrement trop idéaliste...
La critique de l'islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion. Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s'imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est
totalement nouveau. Et stupéfiant ! Le judaïsme, le bouddhisme, le communisme... Tout mouvement collectif ou théologique doit être ouvert aux critiques. Il n'y a que l'islam qui les
refuse et qui, d'ailleurs, en soit exempté en Europe.
Car ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant...
Car ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s'arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant...
Actuellement réfugiée aux Etats-Unis, elle s'insurge que les Pays-Bas, qui lui avaient initialement promis d'assurer sa protection, refuse de payer en découvrant qu'elle partait de l'autre côté de l'Atlantique. Il me parait tout de même un peu bizarre d''exiger d'un pays, dont elle n'est pas résidente, la garantie de sa sécurité. Même si son argumentaire en ce qui concerne l'islam est pertinent, son raisonnement sur la protection de tous les menacés me parait tout de même un peu capillo-tractée. Si elle décide de s'expatrier, qu'elle se débrouille dans son pays d'accueil, elle ne peut pas exiger que les pays européens la protègent, alors qu'elle a décidé de quitter ce continent.
Il est d'ailleurs dommage de remarquer ces problèmes, car tout cela vient décridibiliser ses propos alarmants, par ailleurs très justes.