Le foetus est un être vivant

Publié le 14 Juin 2007

Ce n'est pas moi qui le dis, mais Simone Veil :

 

France 2 propose un reportage sur l'avortement à hauts risques en Espagne, où certains médecins le pratiquent jusqu'au huitième mois de grossesse. Simone Veil, qui dépénalisa l'IVG en France en 1975, livre son analyse.


Que pensez-vous de ces pratiques?
Simone Veil : C'est effrayant. Mais il est difficile d'empêcher les gens d'aller en Espagne.


Une harmonisation européenne est-elle possible dans ce domaine?
S..V. : Non. La Cour européenne a estimé que ces affaires ne concernaient pas l'Europe et qu'elles dépendaient de législations nationales. Certains pays ont essayé d'aborder ces questions, mais d'autres, comme la Pologne, ont des lois très rigoureuses. Il faut par exemple que la mère soit en danger où que l'enfant soit atteint d'un handicap très lourd pour qu'un avortement thérapeutique soit accepté.


Quelle est la solution?
S..V. : À mon avis, cela ne se réglera jamais sur le plan européen.


Une clause de conscience figurant dans la loi Veil n'oblige pas les médecins français à pratiquer l'avortement. Quelle fut votre réflexion à ce sujet?
S..V. : On comprend que, pour un certain nombre de gens, il existe un cas de conscience face à cette pratique. C'est une question éthique et pas seulement un geste médical. La seule chose que j'avais négociée avec l'Église était de ne pas contraindre les médecins. C'est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant.

 


Depuis le temps que l'on s'échine à répéter que le foetus est un être vivant, l'avis de Simone Veil saura, je l'espère, convaincre les plus récalcitrants de nos contradicteurs...

Rédigé par Polydamas

Publié dans #Pro-vie

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C
Bonjour, Polydamas. Je vous ai répondu sur mon blog.
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T
@Dang : Le pardon aussi est difficile pour les adultes et vos billets étaient à la fois enrichissants et magnifiques.Je sais qu'il y avait une école hors contrat à Voisins le bretonneux où j'ai habité un moment. Je ne sais pas si il y avait un collège associé. C'est l'école dont je te parlais Polydamas il y a un petit moment suite à un billet de Koz. Je disais que les quelques propos entendus me faisaient penser un peu à une secte. Et tu m'as répondu que le mot "secte" était galvaudé...Ce qui est vrai.Cependant mon impression reste négative par rapport à ce que j'ai entendu.Sincèrement je ne me souviens plus des propos échangés mais j'avais l'impression d'illuminés, de personnes intellectuels et tradi dans la façon d'éduquer (filles séparées des garçons pour des sorties ou du sport par ex.).Sans vouloir te vexer bien sur   :-)Autrement ,si j'ai bien compris, Saint Louis au Pecq je connais (sans être entrée dedans quand même  :lol:) car  j'ai habité plusieurs années à st Germain où sont nés mes enfants. Et à chaque fois que je montais à Marly, je me disais que cette église était bien mal placée quant à la sécurité par rapport à cette route...
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P
Tu as raison de t'en inquiéter, un louveteau est mort, renversé par une voiture, il y a de cela une vingtaine d'années. Ça a été un drame pour toute la paroisse qui fait dire des messes pour le repos de son âme, chaque année. Et je ne crois pas que ce soit l'eglise qui soit mal placée. C'est plutôt la route... ;-)
D
@Thaïs : le pardon est un sujet qui m'est cher et qui est sous-jacent dans trois de mes derniers billets sur le blog de Koz ("Sarko et la guerre civile", "éloge de la repentance", "réconciliation en Ulster"). Je sais d'expérience que les jeunes et les ados ont du mal à pardonner. C'est d'ailleurs ce qui me fait penser qu'un peu de religion ne peut qu eleur faire du bien puisque le pardon est au centre de la nôtre.@Polydamas : j'aurais des choses à dire sur le privé hors contrat mais de quel privé hors contrat parles-tu? Laïc ou confessionnel? Je sais qu'il y a un collège privé hors contrat au Pecq, je connais Saint Pie X à Saint-Cloud. Je n'en vois pas d'autres. Connais-tu des lycées privés hors contrat en région parisienne?
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P
Tiens, la réputation de l'école dont mes parents sont les fondateurs (St Dominique au Pecq) est parvenu jusqu'à tes oreilles ? ;-)Je parle essentiellement de confessionnel. Il y a quelques écoles peu nombreuses, dont celles de la fraternité St Pie X, St Bernard, primaire à Paris et secondaire à Courbevoie. Il y en a quelques autres, il faudrait que j'en trouve une liste sur le net...En tout cas, c'est un créneau porteur.
T
"ayatollah", tu y vas un peu fort pour Koz ! et puis d'abord, l'accusé n'est pas là et il n'a pas d'avocat !   :lol:En ce qui concerne les profs, je ne connais pas la spécificité des établissements privés hors contrat.Pour ma part, j'ai fait toutes mes études dans le public. Un bon prof pour moi était celui qui savait nous transmettre ce qu'il devait (le programme), avec passion et rigueur. C'était souvent des profs très exigeants mais avec lesquels travail rimait avec plaisir de la découverte. Et j'en ai eu dans toute les matières (sauf en histoire, en dessin et en couture mais sur ces deux dernières je suis irrécupérable !) mais pas chaque année. Mes merveilleux souvenirs restent les maths en 3ème et la philo .Les sujets polémiques sont à mon avis en histoire et peut-être en français en 1ère mais je pense qu'il faut apprendre à se faire aussi une opinion soi-même, même quand on est au lycée. Et c'est finalement le but des cours de philo. Notre prof nous disait "apprener à penser par vous-même, à produire de la pensée". Je dis cela mais sincèrement en histoire je m'ennuyais profondément car je trouve que le contenu de l'enseignement était très statique. On apprenait en gros des dates, des événements dans des pays mais aucun lien entre eux et surtout pas resitué dans une chronologie.Donc finalement, la Renaissance ou le temps des pyramides Egyptiennes pouvaient être mis à la même époque cela ne me gênait pas. Je suis sure que tu dois bondir (et Dang aussi) mais c'est la réalité de ce que j'ai perçu de mes cours d'histoire. J'avais quand même des notes honorables car j'apprenais bêtement mes leçons.Je me rattrape maintenant avec mon fils qui est un passionné.Et heureusement qu'il y a plein de livres pour enfants  et des musées qui s'ouvrent aux plus jeunes avec plein d'activités (enfin je regrette la region parisienne pour cela car c'est moins développé en province)Je ne sais pas ce que sera l'avenir pour mes enfants dans cette école, surtout que nous déménageons souvent pour des raisons professionnels, mais toujours est-il que contrairement à ce que beaucoup de personnes disent il faut presque être plus présents auprès d'eux quand ils sont plus grands que lorsqu'ils sont petits. petit = petit emm----, grand=grand emm---Poly tu m'expliqueras quand même ce qu'ils ont de plus dans le privé hors contrat les profs, à l'occasionBon sur ce, je vais m'occuper de mes petits ...Bonsoir à tous.
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P
Si Koz souhaite me répondre, il sait très bien que mes commentaires lui sont ouverts...Mais si il a crée la chatbox, c'est justement pour éviter que ça ne parte en vrille dans les commentaires, ce qui, pour ma part, est le cadet de mes soucis...Le problème est que l'objectivité n'existe pas et que je ne veux pas courir le risque de vois mes gosses avec des profs qui lui proposeront toujours une vision biaisée de l'histoire. Sinon, dans le privé hors contrat ils font pareil que dans le public avec quelques différences.Ainsi, en 3 eme pour le brevet, le programme officiel est la Seconde Guerre Mondiale comme au bac, alors qu'en seconde on revient en arrière à la Révolution. Nous, en prenant notre temps depuis la 6 ème, nous en étions qu'à Louis XIV, c'est à dire que nous étions fin prêts pour arriver en seconde à la Révolution. Nous avions donc deux cours, l'un pour le brevet, l'autre pour le programme normal.Donc, il y avait en effet beaucoup plus de liens, de suivis, de complémentarité entre les différentes années de mes cours d'histoire. De plus, l'histoire était enseignée avec les différentes visions possibles des événements, et non pas avec un seul point de vue...A mon humble avis, il faut donner aux gosses le plus possible de l'autonomie et de la responsabilité, quelque soit le sujet, il faut qu'ils apprennent à se forment eux-mêmes...
T
@poly : ouf...(enfin en partie)@Dang : Au moins votre fils saura dessiner...  :-) Enfin si cela peut vous rassurer dans l'établissement catholique où sont mes enfants c'est obligatoire pour tous à l'école (j'avais une musulmane dans mon groupe, très interessante) , mais au collège ce n'est plus obligatoire. Quant à votre neveu, le "livre d'histoire" que vous êtes, doit au moins apprécier les visites au mémorial !Ce qui me semble évident maintenant aussi,c'est que la culture, le savoir-être et la foi sont des domaines où la transmission par les parents est essentielle. L'environnement scolaire, donc en gros les profs et instituteurs sont là pour apporter une plus-value technique (quoi et comment) de transmission des connaissances. Après il y a toute une sphère de culture, d'ouverture au monde, de savoir-être qui doit être véhiculée par les parents et çà c'est pas facile. Cependant, il existe tellement de moyens actuellement, (quand on est pas très doué en histoire comme moi) notamment à travers les livres pour enfants, que c'est un vrai bonheur que de le partager avec ses enfants. Maintenant il est vrai que quand ils grandissent et sont plus autonomes l'enjeu majeur me semble être de ne pas rompre la communication. Et là c'est pas gagné. Mais, à mon avis, on ne doit pas faire reposer tous les maux de nos enfants sur les profs. En tous cas, merci pour vos éclairages sous forme de commentaires ici ou sous forme de billet chez Koz.Désolée Poly pour la digression.
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P
Tu n'as pas à être désolé. Je ne suis pas comme Koz, je ne suis pas un ayatollah de la préeminence du sujet du billet dans les commentaires. ;-) Si vous avez envie de discourire de vos vacances ou autre, allez-y ne vous génez pas. Cela dit, il est tout de même primordial d'avoir des profs de qualité car sur tous les sujets polémiques, ce sont eux qui vont avoir la première et donc, l'une des plus importantes influences sur le point de vue du gamin. C'est pour cela qu'il est hors de question que mes enfants aillent ailleurs que dans le privé hors contrat...