Bel exemple !
Publié le 12 Mai 2007
Place de la Concorde au milieu de peoples rances qui trémolisaient leur joie grande, il avait l’air décidément bien jeune, porté au faîte par une très très vieille France.
Celle qui se lève tôt, certes, mais pour aller pisser, avant de recoucher son arthrose dans des transats à télécommande.
Voilà ce que n'hésite pas à affirmer ici Judith Bernard, dont je suis un lecteur régulier. Professeur de littérature, chroniqueuse à Arrêt sur Images, cette diplômée de Normale Sup, toute contente de sa formule, vient tranquillement d'insulter les plus respectables de nos compatriotes, nos anciens.
Si c'est dans la défaite et la déception que l'on discerne sans fard les caractères des êtres humains, alors, il faut avouer que cette gauche est détestable. Et, dans le même temps, elle a l'outrecuidance de se parer des vertus de la jeunesse outragée, la jeunesse travailleuse et familiale.
On pourrait lui répondre qu'elle ne détient absolument pas le monopole de la jeunesse, comme la gauche ne détient pas le monopole du coeur, qu'au niveau familial, avec un bébé, elle n'est clairement pas la plus à plaindre (c'est loin d'être une famille nombreuse), que les chiffres sur lesquels elle a basé son article sont discutés (les études se contredisent )
Effectivement, les peoples de Sarko ne sont pas son atout le plus manifeste. So what ? Le suffrage universel a parlé, chacun d'entre nous se doit de le respecter. Mais je suis sûr qu'elle ne manifestera pas son désaccord aux propos fleuris qu'on a pu entendre à Tolbiac, du type :
On est bien d'accord pour dire que la démocratie qui amène ce genre de catastrophe, on chie dessus !
On pouvait s'attendre, de la part d'un professeur de littérature en ZEP, à un comportement différent. Elle nous avait habitué à mieux. Mais ne vous inquiétez, elle ne manipule pas ses élèves,
elle est parfaitement indépendante, et ne les influence aucunement. J'avoue, à lire sa tirade, que des doutes m'assaillent.
Une fois de plus, la gauche ne fait que montrer toute l'étendue du mépris dont elle est capable, et qui a tant été sa marque de fabrique.
Sauf que là, c'est une de ses plus brillantes représentantes qui s'y collent.
Une chroniqueuse du service public.
Une prof de l'enseignement public.
Payée par nos impôts.
Pour insulter les électeurs de Sarko.
A gerber.